Rafour Essafi

(Art graphique)

Depuis plusieurs années, Rafour Essafi collectionne des photos anonymes trouvées au marché aux puces témoignant d’une pratique populaire de la photographie. Sur ces supports, il effectue différentes actions de grattage, de crayonnage et d'occultation partielle du sujet pour libérer leur potentiel imaginal.

Ces motifs qui habillent

(Photographie)

En associant des photographies de façades d'immeubles de la Part-Dieu prises par Nicolas Fussler et des motifs des tissus présentés dans des ouvrages destinés à éduquer le regard des techniciens du textile, cette exposition crée un dialogue entre deux formes artistiques très présentes dans l'histoire lyonnaise.

Notre avis : Nichée au quatrième étage du bâtiment conçu par Jacques Perrin-Fayolle, l'exposition met en résonance les architectures du quartier de la Part-Dieu, vues à travers l'oeil du photographe Nicolas Fussler, et des échantillons choisis de la collection de l'École de tissage conservée par la bibliothèque municipale. Une juxtaposition signifiante en mesure de déployer une symphonie géométrique où se rejoignent la tradition de la soierie lyonnaise et l'art de construire les édifices contemporains, révélant des survivances ornementales inattendues et fascinantes.

Ute Müller

(Art contemporain et numérique)

Pour sa première exposition en France et la publication d'un nouveau livre, l'artiste autrichienne Ute Müller est invitée par la Salle de bains afin de faire découvrir son travail mêlant peinture, sculpture et installation.

Notre avis : À travers une série de peintures discrètes, Ute Müller interroge le geste même du regard, questionnant non seulement ce que l'on perçoit, mais aussi ce que l'on choisit d'ignorer. Son travail, qui floute les frontières entre supports, engage un processus de transformation continue des formes, où chaque oeuvre devient une mise en scène de l'éphémère. Les glissements de la surface réfléchissante soulignent l'invisible qui émerge dans le visible, et l'exposition redéfinit les limites du regard.

Échos du passé, promesses du futur

(Art contemporain et numérique)

Inauguration le 6 mars de 18h30 à 1h. À travers une pluralité d’oeuvres (peinture, vidéo, tapisserie, installation, réalité virtuelle, sculpture et autres), le Musée d'art contemporain de Lyon invite quinze artistes à réconcilier nature et technologie pour repenser notre rapport au vivant.

Notre avis : Après la biennale, le Musée d'art contemporain proposera deux expositions thématiques collectives, largement ancrées dans des problématiques contemporaines. Échos du passé, promesses du futur invite une quinzaine d'artistes à réconcilier nature et technologie et à repenser notre rapport au vivant.

Univers programmés

(Art contemporain et numérique)

Inauguration le 6 mars de 18h30 à 1h. Il y a trente ans, la troisième Biennale d'art contemporain était intitulée installation, cinéma, vidéo, informatique. Aujourd'hui, le Musée d'art contemporain reprend ce thème et le complète avec des jeux vidéo, des photographies, des œuvres conceptuelles ou encore des tapisseries d'une trentaine d'artistes.

Notre avis : Alléchante exposition autour d'enjeux très actuels, Univers programmés interroge l'évolution des pratiques artistiques à l'aune du développement de l'informatique, des réseaux internet, de l'intelligence artificielle, de la réalité augmentée, des NFT... On y retrouvera une trentaine d'artistes d'époques diverses et aux propositions fort différentes, dont Laurent Mulot, Mathieu Briand, Marina Abramović & Ulay, Nam June Paik et Wolf Vostell.

Barbara Carnevale

(Art contemporain et numérique)

Dans sa nouvelle exposition Révolution, Barbara Carnevale crée un mouvement continu, sans origine ni direction. Autour de la figure du cône, des modules suspendus en acier et en porcelaine proposent une grammaire ouverte, et les lignes sortent du mur et se tracent matériellement en proposant des continuités possibles.

Denis Prieur

(Peinture & Dessin)

La galerie Françoise Besson organise une grande exposition des travaux du peintre Denis Prieur, qui s'est spécialisé dans l'utilisation de techniques anciennes de la peinture, comme le travail à l’encaustique, à la cire et à la peinture à l’œuf, pour produire des toiles envoûtantes à la lumière vibrante.

Territoires tissés

(Art contemporain et numérique)

Comme une microarchitecture sensible, le tapis couvre autant qu'il dévoile, et absorbe le silence autant qu’il parle et évoque des histoires. Dans cette exposition, la fondation Bullukian explore les expressions contemporaines d’artistes arméniens ou liés à l’Arménie qui investissent le geste du tissage et sa nature sociale de tisser à plusieurs mains.

Le nouveau Caravansérail

(Design & Architecture)

La fondation Bullukian organise une nouvelle exposition consacrée au projet architectural et artistique mené en ses murs : la restauration du bâtiment historique et la création d’un jardin en plein cœur de la ville, prévu pour être au centre d’un récit mêlant mémoire arménienne, gestes d’artisans et imaginaire végétal.

Alice Bertoye

(Photographie)

À travers l’installation, la photographie et le dessin, la nouvelle exposition d'Alice Bertoye, nommée Storage Wars, explore le processus de dépouillement des containers que des personnes achètent dans le but d'en tirer un profit.

Notre avis : Storage Wars d'Alice Bertoye explore les dynamiques entre l'objet, la mémoire et l'espace de stockage. À travers une pratique hybride mêlant peinture et sculpture, l'artiste interroge la matérialité des objets accumulés et leur capacité à incarner des archives émotionnelles et temporelles. Ses oeuvres, qui déconstruisent les relations entre le passé et le présent, révèlent les tensions entre la conservation et l'effacement. Bertoye questionne ainsi les logiques de rangement, de classification et d'oubli, tout en offrant une réflexion sur la manière dont nous construisons notre histoire.

Deih

(Peinture & Dessin)

Très inspiré par l’illustration et la science-fiction, l'artiste espagnol Deih créé des toiles mêlant divers formats et techniques pour plonger le public dans des univers très lointains, le tout avec un style qui n'est pas sans rappeler Moebius.

Jean Batail, jadis et naguère

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 4 juin de 17h à 20h. Première exposition personnelle de l'artiste lyonnais Jean Batail à la galerie Henri Chartier depuis 1993 à l'Auditorium de Lyon. Dans ses toiles, les teintes brunâtres ou verdâtres contrastent avec l'éclat blanc des ciels, des nuages, des murs et des chaussées.

Notre avis : Chez Jean Batail, ce n'est pas tant ce qui est montré qui compte, mais ce qui échappe : la part muette de l'image, son excès ou son manque. Chacune des dix-sept pièces arrachées à l'oubli semble chercher un point d'équilibre entre le plein et le vide, entre le geste et sa retenue. Il y a quelque chose de presque archéologique dans cette manière de faire advenir l'oeuvre : les couches d'acrylique posées et grattées révèlent un travail successif de fouille dans les strates du visible, où le détail, une fois délesté de toute rhétorique, peut enfin se montrer, chargé d'un anachronisme mélancolique.

Damien Rouxel

(Photographie)

Vernissage 12 juin à 18h. Dans son travail, Damien Rouxel se réapproprie l'univers paysan dans lequel il a grandi, et y met en scène sa famille pour questionner le genre, l’animalité, la construction identitaire, les hiérarchies, la figure du monstre et l’Autre à travers la photographie, la vidéo, la sculpture, l'installation et la performance.

Notre avis : Damien Rouxel explore la scène rurale comme matrice d'une subjectivation dissonante. Héritier d'un territoire que l'on pourrait croire rétif à toute déviation des normes, il y déploie une grammaire du corps et de l'affect. La ferme devient alors un espace liminal, théâtre d'une performativité qui convoque autant Judith Butler que Georges Didi-Huberman : ce n'est pas le réel qu'on montre, mais ses failles, ses interstices, ses possibles. Dans ce champ de tension, les figures émergent comme des icônes profanes, se réappropriant le réel avec ironie, joie et un brin de cynisme.

Wanbing Huang

(Sculpture)

Dans son travail, Wanbing Huang réinvente les techniques et traditions culturelles chinoises dans une approche contemporaine en tissant des fibres naturelles comme la ramie ou le crin de cheval pour représenter le lien entre l'humanité et la nature.

Notre avis : L'exposition Shēng Dòng propose une immersion dans un univers où la matière devient le miroir des processus naturels et humains. À travers des sculptures monumentales en ramie, fibre végétale chargée d'histoire, l'artiste déploie des formes fluides et organiques, suspendues dans l'instant d'une métamorphose perpétuelle. L'oeuvre interroge la fragilité et la résilience de l'existence, explorant la tension entre l'éphémère et le durable. Wanbing Huang nous offre une méditation sur le cycle sans fin des transformations, où chaque création semble incarner l'équilibre entre le chaos et l'ordre.

Marinette Cueco

(Art contemporain et numérique)

À travers ses œuvres, Marinette Cueco constitue un herbier abstrait en jouant avec les formes, les textures et les matériaux. Ainsi, le tissage, le filage, le tricot, le crochet et la couture se marient avec le fauchage, la cueillette, la taille et l'égrenage pour créer une esthétique muette et poétique.

Notre avis : L'exposition regroupe onze oeuvres et une installation réalisées par Marinette Cueco à partir d'éléments végétaux collectés puis agencés selon des procédures répétitives et précises. À rebours des pratiques du land art, ces pièces ne s'inscrivent pas dans un rapport monumental et direct au paysage, mais sont pensées pour une relation non invasive avec la nature, permettant la création d'une intimité avec l'oeuvre. Dans cette série, l'artiste, ramassant, triant, découpant et ordonnant la matière végétale, semble avoir voulu évoquer certaines pratiques conceptuelles des années 1960.

Pompeii, cité immortelle

(Sciences et Histoire)

Cette exposition invite les visiteurs à imaginer le quotidien des habitants de la ville de Pompeii avant l'éruption qui l'a détruite.

Dernier Avertissement / Les échos du silence

(Art contemporain et numérique)

Les artistes taïwanais Chang Yung-Ta et LI Yi-Fan viennent présenter leur créations pour la première fois en Europe, avec d'un côté Dernier Avertissement, réunissant les dernières installations vidéo de LI Yi-Fan, et de l'autre Les échos du silence, mettant à l'honneur les variations qui, façonnent notre environnement malgré leur subtilité.

Jérémy Liron

(Peinture & Dessin)

Construite comme une déambulation dynamique, cette exposition regroupe des tableaux où se retrouvent les motifs récurrents de l’œuvre de Jérémy Liron : de l'architecture, des vues frontales et de l’image dans l’image. Entre présence concrète et projection mentale, elle invite à penser ce que signifie voir, observer et habiter un espace.

Notre avis : Entre les pierres épaisses du Fort de Vaise, les peintures de Jérémy Liron s'installent, s'accordent et se déploient selon la mesure du lieu, comme une série de résonances et comme si l'architecture elle-même appelait des images capables d'en relayer les seuils, les rythmes, les absences. Ici, chaque arcade semble frapper le temps pour lui imprimer une pulsation – lente, répétitive, presque sourde : une vibration silencieuse. Les références picturales, les archives visibles ou suggérées dans les oeuvres et la présence d'autres artistes de la collection de la Fondation habite les tableaux.

Raoul Philly

(Street Art)

Entre calligraphie et typographie, le travail de Raoul Philly, dit Benur, invite à considérer l'écriture comme un mouvement. En maniant, déformant et en retravaillant indéfiniment ses propres lettres, il crée ses propres typographies inspirées des années 1970, avec un style bubble et des couleurs tranchées.

Dream Paper 4

(Art contemporain et numérique)

Pour la quatrième année consécutive, la Galerie Masurel réunit une sélection d’artistes autour d'un même format : le papier. Cette fois-ci, les artistes Flora Castiglia, Jeffrey Cheung, Sune Christiansen, Idir Davaine, Gabrielle Graessle, Rhys Lee, Gwendal Le Bec, Jérémy Liron, Maite y Manuel, Bruno Ollé, Julian Pace, Ricardo Passaporte, Luis Pérez Calvo et Motonori Uwasu feront dialoguer leurs univers traversés par la mémoire et la culture populaire.

Xolo Cuintle

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 7 juin de 15h à 20h. Formé en 2020, le duo Xolo Cuintle exploite le béton pour créer des scènes pétrifiées. Cette nouvelle exposition, résultat d'une résidence au CAP de Saint-Fons, s'inspire de la Vallée de la Chimie et invite le public dans un nouveau paysage, à la fois vécu et imaginé, où les rapports d’échelle sont faussés et où le végétal se confond avec le béton.

Notre avis : Plutôt que de contourner l'opacité, les artistes en font le coeur de leur méthode : une sublimation de la cécité nourrie par l'imagination. Le regard, empêché, frustré, devient ainsi un moteur. Pour cette exposition, Xolo Cuintle, duo formé par Romy Texier et Valentin Vie Binet, a arpenté un paysage fragmenté – la Vallée de la Chimie – en retenant des signes discrets, parfois illisibles, qu'il a su transformer en objets autonomes, entre mémoire enfouie et projection spéculative. Ces formes inclassables, faites de béton, de céramique, de métal, convoquent un imaginaire où l'humanité est absente.

Le temps d’un rêve

(Sciences et Histoire)

Regroupement d'oeuvres sur le thème du rêve, dans différentes cultures depuis l'Antiquité et en explorant divers courants de pensée, de la science à la religion en passant par la psychanalyse et les représentations artistiques, en s'appuyant sur près de 200 objets.

Notre avis : Espace poreux avec le surnaturel et les dieux (selon certaines croyances et religions), simple dérèglement cérébral (selon certains scientifiques), expression déguisée de désirs infantiles (Freud et la psychanalyse), ou encore source d'inspiration (artistes, écrivains, poètes), le rêve se décline et se perçoit de bien des manières à travers les âges, les cultures et les savoirs. Le Musée des Confluences nous propose une traversée synthétique de toutes ces facettes oniriques en s'appuyant sur quelque 200 objets (documents, oeuvres d'art, etc.) et sur une scénographie jouant des frontières entre réalité et fiction.

Dessine moi Lyon !

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 12 juin à 17h30. Les artistes lyonnais Rémy Sirope, Perrine Thaller Croquillons et Maud revisitent les ruelles du Vieux Lyon, les quais de Saône et les hauteurs de la ville entre peinture à l’huile, aquarelle et collage pour redécouvrir le patrimoine de la ville. Leurs œuvres seront exposées avec une collection de gavroches, bandanas, rubans de soie et châles imprimés pour prolonger l'expérience.

Jean-Paul Eid

(Peinture & Dessin)

Le Lyon BD Festival s'associe avec les éditions Pastèque pour une exposition rétrospective des quarante années de carrière du dessinateur de bandes dessinées québécois Jean-Paul Eid, sur le thème de la ville, qu'il a abprdé dans presque tous ses albums.

François Rouan, autour de l'empreinte

(Peinture & Dessin)

Pendant l'été, le Musée des Beaux-Arts dédie une exposition à François Rouan et sa carrière particulière, déconstruisant la structure traditionnelle du tableau pour ouvrir de nouvelles pistes et élargir sa pratique à de nouveaux médiums comme la photographie ou le cinéma.

Notre avis : Chez Rouan, l'image n'advient jamais d'un bloc : elle glisse, s'ouvre en tressage, non comme ornement, mais comme méthode de survie. Il rejoint ce qu'Aby Warburg a traqué toute sa vie : la manière dont une forme peut revenir comme forme de mémoire vivante. Quand Rouan cite Lorenzetti ou Primaticcio, cela active une mise en tension savante et fascinante : il ne copie pas, il incorpore. Les fresques du Palazzo Pubblico de Sienne ou les compositions maniéristes ne sont pas là pour être admirées, mais pour être traversées dans le pli du papier.

Philippe Chancel

(Photographie)

Vernissage le 15 mai à 18h30. Pendant trois ans, Philippe Chancel a documenté la vie courante dans sept pays francophones d’Afrique de l’Ouest en la travaillant de façon non-extractive, c'est-à-dire en immersion, sans chercher à faire ressortir un sujet en particulier. Les signes apparaissent donc, sur les enseignes, les vêtements, dans les gestes, et s'offre à l'objectif du photographe.

Notre avis : Philippe Chancel, à travers une approche analytique et délibérément critique, déconstruit les représentations visuelles héritées du colonialisme, en scrutant les signes – affiches, slogans, masques – qui structurent l'espace social et culturel des sociétés africaines contemporaines. Son oeuvre dépasse le cadre d'une simple observation documentaire pour s'apparenter à une exploration des codes visuels, dans lesquels la pluralité des influences culturelles et géopolitiques se déploie. Chaque image devient ainsi une réponse aux simplifications imposées par les récits dominants.

L’art de la fleur à Lyon

(Peinture & Dessin)

Dans cette nouvelle exposition, la Tomaselli Collection rend hommage à l'art lyonnais mettant en scène des fleurs, des soieries aux motifs floraux aux planches de la Classe de la Fleur de l’École des Beaux-Arts.

Notre avis : La Tomaselli collection célèbre la naissante saison printanière avec une nouvelle exposition consacrée à la peinture florale, focalisant l'attention sur la "Classe de la fleur" de l'École des Beaux-Arts de notre ville, véritable foyer de dessinateurs de motifs végétaux d'étoffes de la Fabrique lyonnaise. Une traversée bucolique d'une déclinaison somptueuse de la nature morte, lieu pictural empreint de symbolisme, de puissance de vie ainsi que de révolution formelle.

Entre rave et réalité

(Sciences et Histoire)

La Bibliothèque de la Part-Dieu remonte le temps jusqu'aux années 1990, lorsque les musiques électroniques et le mouvement rave sont arrivées à Lyon, avant d'être réprimées par les autorités. À travers des centaines de flyers et d'autres objets, elle propose de découvrir l'émergence de cette culture et son évolution jusqu'à aujourd'hui.

Notre avis : La Bibliothèque municipale de Lyon, précieuse archive de la mémoire citadine, rend hommage aux prodromes et à l'essor des évènements consacrés la scène électro à Lyon et ses environs. Entre clandestinité, extase et révolution sonore, les raves des années 90 ont cristallisé le désir d'un nouveau mouvement ardent et radical, et dont les effets sont visibles encore aujourd'hui grâce à la richesse d'événements, clubs, labels, DJs et disquaires répandant la passion pour une culture veinée d'hybridation.

Nouvel accrochage de la collection Artissima

(Peinture & Dessin)

Chaque année, la galerie Artissima accroche environ 200 œuvres issues de la collection privée de François et Michelle Philippon, des collectionneurs actifs depuis plus de 40 ans. Pour 2025, la galerie privée fait toujours honneur à la peinture et à la sculpture, avec des œuvres de Jeanne Vicérial, Olga Grotova, Alioune Diagne, Milene Sanchez, Marc Desgrandchamps, Giulia Andreani, Eugène Leroy, Vladimir Skoda et bien d'autres.

Notre avis : Le quatrième accrochage de la collection prend place sans ostentation, dans un espace qui ne cherche ni à imposer un parcours ni à produire un discours, laissant coexister les oeuvres selon des liens formels et latents. Dès l'entrée, le ton est donné par des pièces qui interrogent la mémoire – visages brouillés chez Giulia Andreani, surfaces grises et fragiles chez Jean-Marc Cerino. Plus loin, le travail de M'barka Amor déplace cette question vers la fiction sociale, et Desgrandchamps, Sanchez, Leroy, Muholi, Namoda, Skoda, Penone et McCollum travaillent la figuration, la perception, l'absence.

Les trésors méconnus de Viollet-le-Duc

(Sciences et Histoire)

Le Musée de Fourvière met en lumière un aspect méconnu de l’œuvre d'Eugène Viollet-le-Duc, architecte restaurateur du XIXe siècle. En plus de restaurer les édifices religieux, il s’attachait également à recréer leur mobilier dans un style cohérent avec l’architecture d’origine. Cette exposition présentera une sélection de mobilier d’église, d'orfèvreries, de reliquaires, de vases sacrés et de luminaires reconstitués par Viollet-le-Duc.

Notre avis : L'exposition dévoile une facette peu étudiée de l'oeuvre de l'architecte et théoricien parisien : la conception d'objets liturgiques, où la rigueur du dessin rejoint l'exigence symbolique. Plutôt que de restaurer uniquement les édifices, Viollet-le-Duc entreprit d'en reconstituer l'univers cultuel dans son entier, usant de la même logique structurante que pour ses architectures. À travers calices, reliquaires ou aiguières se manifeste une pensée de l'ensemble, où chaque pièce dialogue avec l'espace sacré qui l'accueille.

Dubouillon, dessinateur du quotidien

(Peinture & Dessin)

Les Archives municipales de Lyon rendent hommage au dessinateur lyonnais Alain Bouillon, dit Dubouillon, à travers une exposition présentant plus de 250 de ses œuvres, parmi lesquelles figurent ses premiers dessins publiés en 1966 dans Paris Match.

Trop forts !

(Sciences et Histoire)

Pensée pour les enfants entre 8 et 12 ans, mais aussi pour les curieux, cette exposition vise à explorer les mécanismes d’adaptation et d’acclimatation des animaux des quatre coins du globe, des déserts à la banquise en passant par les hautes montagnes.

Notre avis : Le musée des Confluences souhaitant proposer davantage d'expositions spécifiquement pour le jeune public, l'année commence avec Trop forts ! qui propose de partir à la découverte des capacités extraordinaires de certaines espèces animales. Imaginée pour les 8-12 ans, l'exposition fait le tour des climats extrêmes et liste les champions de la résistance, de l'acclimatation et de l'adaptation. Des aptitudes qui défient la compréhension, mais qui ouvrent aussi des perspectives sur la vie dans les environnements hostiles et qui pourraient inspirer de futures technologies.

Génération chasseurs de fantômes

(Sciences et Histoire)

Pour célébrer les 40 ans de la franchise S.O.S Fantômes, le Musée du cinéma et de la miniature accueille une exposition temporaire regroupant des pièces ayant servi lors du tournage des premiers films, mais aussi une recréation d'une chambre typique des années 1980 et une plongée dans la création de l'Ecto-1, la voiture iconique des casseurs de fantômes.

Lyon, ville rêvée

(Peinture & Dessin)

Le Musée Jean Couty accueille une nouvelle exposition collective d'artistes du XXe siècle à aujourd'hui explorant les paysages urbains de Lyon, avec des prêts de la part du musée Paul-Dini, de la Tomaselli collection, de la galerie Estades et de nombreux prêteurs privés.

Notre avis : Lyon, ville rêvée présente une sélection d'artistes ayant contribué à façonner la représentation de notre ville dans la peinture contemporaine : Cottavoz, Truphémus et Fusaro offrent des perspectives variées de la ville, explorant ses paysages urbains, ses architectures et sa lumière. Jean Couty, qui disait que « la couleur et la lumière de Lyon sont magiques », incarne cette relation intime entre l'artiste et la ville. L'exposition met en lumière la diversité des approches artistiques et la manière dont Lyon inspire des oeuvres aux langages visuels distincts, tout en soulignant ses évolutions.

Amazonies

(Sciences et Histoire)

Dans cette exposition, les populations amazoniennes Kayapo Mêbengôkre, Ashaninka, Wayana et Apalaï prennent la parole pour nous raconter leur perception du monde et leurs luttes pour défendre leurs droits et leurs territoires.

Laurent Ballesta

(Photographie)

En Méditerranée, au large du cap Corse, des centaines de cercles identiques s’étendent sur une grande plaine de sable à 120 mètres de fond. Un phénomène naturel qui a piqué la curiosité du plongeur-photographe Laurent Ballesta et qui a réuni une équipe entre 2021 et 2024 pour tenter de l'expliquer, et découvrir en même temps un paysage unique et des espèces jamais observées à cette profondeur.

Fragile !

(Sciences et Histoire)

L'exposition, composée d’îlots, invite les tout-petits à suivre les aventures de Roky le caillou et de ses camarades. Les enfants manipulent, testent et font l’expérience de la fragilité et de l’entraide avec pour but, au bout de leur quête, de réparer Roky.

Carte blanche à La Compagnie à - Le rire, l'intime, le politique

(Art graphique)

La Compagnie à investit le Musée des Arts de la Marionnette pour y révéler ses processus de création, ses sources d’inspiration et sa relation singulière aux objets.