Farida Hamak

(Photographie)

Vernissage le 18 septembre. Pour célébrer la rentrée, la galerie Regard Sud accueille l'exposition Empreintes de la photographe Farida Hamak, un travail réalisé pendant trois années en Tunisie.

Notre avis : Avec Empreintes, Farida Hamak capte la Tunisie comme une suite de failles et de silences. Un hôtel éventré, un port déserté, des femmes entrevues à la lisière : l'histoire n'est jamais frontale, mais filtrée par les marges. Hamak déplace son regard hérité du photojournalisme vers une écriture méditative, où l'histoire collective se tisse dans les détails les plus simples. Ses photographies, troublées par le grain de l'image et rendant sensible l'épaisseur d'un territoire intime et politique, gardent en elle la poussière des lieux traversés, comme la trace indissociable d'un vécu commun.

Raphaël Emine

(Sculpture)

Vernissage le 19 septembre à 18h30. En mêlant des techniques anciennes et d’autres, plus récentes, Raphaël Emine modèle des architectures aux formes complexes conçues pour abriter le développement d’êtres vivants des insectes aux champignons en passant par les plantes ou les bactéries. Une fois introduits, ces éléments se développent et prolongent l’œuvre par leur progression dans les cavités, autour et sur la surface des céramiques imaginées par l’artiste.

Notre avis : Entre dessin algorithmique, impression 3D et modelage traditionnel, Raphaël Emine façonne des écrins où la céramique se confronte au vivant. À travers des architectures cristallisant la jonction parfaite entre anthropique et zooïque, entre l'artefact humain et la fabrication animale, ses habitats désagrègent la hiérarchie pour activer une porosité entre les deux régimes. L'œuvre devient un lieu vivant, résultat d'une technique hybride pouvant s'installer dans le rassurant cadre d'un espace d'art ou dans un organique terrain naturel, à la fois projet sculptural et protocole écologique.

Alain Pouillet

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 17 septembre à partir de 18h. Il y a cinquante ans, Alain Pouillet créait sa première œuvre. Un demi-siècle plus tard, la galerie Françoise Besson organise une exposition pour fêter cet anniversaire, entre peinture, gravure, et dessin.

Notre avis : La peinture d'Alain Pouillet naît d'une urgence, non d'un projet, car l'artiste ne compose pas : il délivre. Ses visions, nécessaires, s'imposent comme des éclats de réel arrachés à l'invisible. Son "réalisme fantastique" ne relève pas du rêve mais d'une intensification du monde : ici la matière pense, la lumière palpite, et tout devient signe. Chaque toile est, de son propre aveu, un geste qui répare quelque chose, en lui, en nous. L'acte de peindre agit de ce fait comme un geste curatif : la douleur se transmue en regard, le visible en guérison.

Christian Lhopital

(Peinture & Dessin)

Sans être une rétrospective, cette nouvelle exposition de Christian Lhopital propose un dialogue entre dessins et gravures réalisés au cours des cinq dernières années, reflet de l’agitation et de l’inquiétude propres à sa pratique et inscrite dans la lignée de la collaboration instaurée entre celui-ci et l'URDLA en 1983.

Notre avis : La traversée de l'exposition de Christian Lhopital s'amorce comme une déambulation dans un théâtre flottant, où les figures s'approchent sans jamais se résoudre à se manifester. Ni stables ni fugitives, elles habitent l'interstice où l'image résiste à sa propre clôture. Dissolvant toute polarité entre apparition et disparition, elles évoluent dans un champ d'indétermination, suggérant leur existence dans des volutes impalpables ou au gré des remous d'un maelstrom graphitique. Ainsi, les marges vides qui ponctuent murs et papiers instaurent un régime de possibles refuges.

Hideko Hattori Souchon

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 28 novembre de 18h à 21h. Spécialisée dans les représentations florales, Hideko Hattori Souchon ne part pas à la recherche d’une forme préconçue, mais la trouve au fil de la création en s'inspirant de la nature.

Isabelle Braemer et Lucie Delmas

(Peinture & Dessin)

En décembre, la galerie Imag'in accueille les peintures d'Isabelle Braemer et les sculptures de Lucie Delmas, faisant dialoguer en même temps deux univers créatifs et deux médiums complémentaires.

30 ans d'Autour de l'Image

(Peinture & Dessin)

Pour marquer trois décennies d'existence, la galerie Autour de l’Image organise une exposition rassemblant 32 artistes proposant tous des œuvres en format 30×30 cm disponibles à l'achat. Et dès qu'elles seront achetées, elles seront remplacées par d'autres, rendant l'exposition vivante et différente à chaque visite.

Prune Nourry

(Sculpture)

Pour ce projet inédit, Prune Nourry propose une exposition sensible où chaque œuvre est à apprivoiser par le toucher. En 2016, à l’annonce de son cancer du sein, la sculpteure prend conscience de l’importance vitale, pour elle, du toucher, menacé par les effets secondaires de la chimiothérapie. De cette expérience fondatrice naîtront plusieurs œuvres explorant le corps, la guérison et le rituel, qui seront exposées à la Fondation Bullukian.

Notre avis : Blancheur éclatante, puis noir saturé : la traversée s'orchestre comme une partition qui s'use au toucher. Ici, les œuvres ne se contemplent pas à distance mais se frottent à la peau, dans une proximité troublante. Chaque volume, chaque surface, devient un seuil incertain entre l'intime et le rituel, entre le soin et la perte. Fragments dispersés, gestes suspendus, voix muette de la matière, les œuvres de Prune Nourry construisent un labyrinthe sensoriel, où le verbe et la vue s'émancipent de leur performativité afin de céder la place à l'haptique, brisant la distance.

Georges Adilon

(Peinture & Dessin)

À travers une sélection d’œuvres sur papier inédites, réalisées entre 1983 et 1984, la Galerie Houg propose la rétrospective d'une période charnière dans la carrière du peintre Georges Adilon, où il adopte une esthétique radicale, fondée sur le contraste entre la laque glycérophtalique noire et le papier blanc.

Trop forts !

(Sciences et Histoire)

Pensée pour les enfants entre 8 et 12 ans, mais aussi pour les curieux, cette exposition vise à explorer les mécanismes d’adaptation et d’acclimatation des animaux des quatre coins du globe, des déserts à la banquise en passant par les hautes montagnes.

Notre avis : Le musée des Confluences souhaitant proposer davantage d'expositions spécifiquement pour le jeune public, l'année commence avec Trop forts ! qui propose de partir à la découverte des capacités extraordinaires de certaines espèces animales. Imaginée pour les 8-12 ans, l'exposition fait le tour des climats extrêmes et liste les champions de la résistance, de l'acclimatation et de l'adaptation. Des aptitudes qui défient la compréhension, mais qui ouvrent aussi des perspectives sur la vie dans les environnements hostiles et qui pourraient inspirer de futures technologies.

Génération chasseurs de fantômes

(Sciences et Histoire)

Pour célébrer les 40 ans de la franchise S.O.S Fantômes, le Musée du cinéma et de la miniature accueille une exposition temporaire regroupant des pièces ayant servi lors du tournage des premiers films, mais aussi une recréation d'une chambre typique des années 1980 et une plongée dans la création de l'Ecto-1, la voiture iconique des casseurs de fantômes.

Briller et protéger

(Sciences et Histoire)

Rétrospective sur l'évolution des casques des sapeurs-pompiers grâce à la collection de 323 pièces du Musée des sapeurs-pompiers de Lyon, composée de modèles français et étrangers remontant jusqu'au 18e siècle et permettant de comparer les pistes d'évolution étudiées dans différents endroits du globe.

Marina Tziara

(Art contemporain et numérique)

Dans son travail, l'artiste grecque Marina Tziara explore comment les histoires d’exil, de déplacement et de survie se transforment en traversant de nouveaux corps, lieux et souvenirs. Dans sa série Les Carcasses, exposée à la Galerue, elle réunit des formes sculpturales qui portent l’absence et appellent à la réanimation.

Histoires personnelles / Réalités politiques

(Art contemporain et numérique)

Conçue comme un dialogue entre les musées d'art contemporain de Lyon et Belgrade, cette nouvelle double exposition propose un accès à la création contemporaine de Serbie et d'ex-Yougoslavie, dont les œuvres restent encore très peu présentes dans les collections publiques françaises afin d'explorer le rôle que joue l'art dans la compréhension des changements politiques, sociaux et culturels d'une époque.

Notre avis : Avec une centaine d'œuvres réparties sur les deux premiers niveaux du musée, Histoires personnelles / Réalités politiques met en résonance les collections d'art contemporain de Lyon et de Belgrade. L'exposition, s'articulant autour des tensions entre l'intime et le collectif, le vécu individuel et l'histoire partagée, dresse à la fois un tableau du passé récent des deux pays ainsi que des volontés politiques inscrites au sein des collections. Les œuvres, lieux de réverbération de réalités historiques, s'interrogent sur le concept même de relation, dans une inédite interaction.

Efflorescence / Tel est notre éveil

(Art contemporain et numérique)

Pour la première fois en France, le Musée d'art contemporain de Lyon propose de découvrir les œuvres des artistes Rajni Perera et Marigold Santos, deux figures prolifiques de la scène artistique canadienne toutes deux marquées dès l'enfance par l'expérience de l'immigration. Pensée en duo, cette exposition évoque leurs expériences personnelles et les recherches sur leurs héritages culturels respectifs en réunissant des peintures, dessins et sculptures réalisés par les artistes entre 2019 et 2024, ainsi que des œuvres collaboratives.

Notre avis : Incarnation de la connivence entre deux artistes liées par une histoire personnelle et familiale traversée d'échos diasporiques, l'exposition s'ouvre avec Artifact, vaste frise en noir et blanc dont les dix mètres condensent une mémoire fragmentée. Des strates de fusain et d'encre, ponctuées de résonances et de vides, convoquent à la fois les savoirs ancestraux ainsi que les traces d'une histoire coloniale marquée par la dispersion. En contrepoint, l'œuvre éponyme de 2023 cristallise l'étincelle initiale.

Queertographie Lyonnaise

(Sciences et Histoire)

Projet mené par l’association Mémoires Minoritaires, l'exposition Queertographie Lyonnaise est une archive urbaine en cours de construction répertoriant les lieux et collectifs marquants de l’histoire des personnes LGBTQIA+ ayant traversé ou vécu à Lyon.

Paysages immuables ? 5 ans d'observation photographique dans la vallée de la chimie

(Sciences et Histoire)

Co-créée par le CAUE Rhône Métropole et la Documentation régionale de la bibliothèque municipale de Lyon, la nouvelle exposition de la bibliothèque de la Part-dieu propose une observation de l'évolution des paysages de la vallée de la chimie depuis 2018.

Notre avis : Témoignage du projet quinquennal conduit par l'Observatoire photographique des paysages de la vallée de la chimie du CAUE Rhône Métropole, l'exposition s'inscrit dans un faisceau de temporalités qui façonnent le territoire. Par un protocole de reprise systématique des mêmes points de vue, les images laissent apparaître des transformations discrètes : prolifération des infrastructures, fragmentation des espaces naturels, tentatives parfois fragiles de renaturation. Le paysage de la vallée de la chimie se révèle ainsi comme un espace d'ajustement permanent.

Moetu Batlle et David Passegand

(Sculpture)

La Galerie Estades accueille le duo lyonnais Moetu Batlle et David Passegand, créateur des Anooki, deux petits Inuits nés de l’envie simple de parler d’écologie, d’enfance et d’un monde plus joyeux. Après avoir conquis l’espace urbain par leurs projections monumentales sur des bâtiments emblématiques, ils investissent aujourd’hui la galerie.

Josèfa Ntjam

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 2 octobre à 18h30. Trois figures résistantes africaines, Marthe Ekemeyong Moumié, Élisabeth Djouka et Mafory Bangoura, prennent la forme d'avatars, Persona, Marthe et Saturna, pour partager les connaissances du réseau des mémoires noires, des lignées matriarcales, des identités queer et des histoires occultées, mêlées aux cosmogonies dogons, fang, bassa ainsi qu'aux mythes diasporiques nés dans l’exil.

Notre avis : À Villeurbanne et à la Part-Dieu, Josèfa Ntjam construit des environnements saturés où se heurtent héritages occultés, fragments technologiques et voix multiples. S'opposant à la narration linéaire, son œuvre incarne une traversée discontinue, où archives, sons et formes composites s'entrechoquent pour produire des images neuves. L'installation présentée à la Biennale de Venise explorait déjà des profondeurs imaginaires pour faire surgir d'autres cosmologies. Entre laboratoire plastique et champ de résistance, Ntjam détourne matériaux et outils pour composer un langage ouvert.

Lyon, ville rêvée

(Peinture & Dessin)

Le Musée Jean Couty accueille une nouvelle exposition collective d'artistes du XXe siècle à aujourd'hui explorant les paysages urbains de Lyon, avec des prêts de la part du musée Paul-Dini, de la Tomaselli collection, de la galerie Estades et de nombreux prêteurs privés.

Notre avis : Lyon, ville rêvée présente une sélection d'artistes ayant contribué à façonner la représentation de notre ville dans la peinture contemporaine : Cottavoz, Truphémus et Fusaro offrent des perspectives variées de la ville, explorant ses paysages urbains, ses architectures et sa lumière. Jean Couty, qui disait que « la couleur et la lumière de Lyon sont magiques », incarne cette relation intime entre l'artiste et la ville. L'exposition met en lumière la diversité des approches artistiques et la manière dont Lyon inspire des œuvres aux langages visuels distincts, tout en soulignant ses évolutions.

Le bijou contemporain dans toute sa splendeur

(Sciences et Histoire)

Vernissage le 27 novembre à partir de 18h. La Galerie Racont’Arts organise une exposition qui célèbre la diversité et l’excellence des métiers d’art réunissant vingt artistes dont les créations se situent à la croisée de l’Art, du design et de l’artisanat. Leurs bijoux témoignent d’un subtil travail sur la matière, les formes et les couleurs, offrant un reflet intime de leur démarche artistique innovante.

Fais-moi peur... si tu peux !

(Sciences et Histoire)

Si à première vue, la peur n'est pas quelque chose de bénéfique, de nombreux mécanismes existent dans la nature pour la susciter. Réalisée par des étudiants du Master Biosciences de l'ENS Lyon, cette exposition tentera d'expliquer ce phénomène à travers de nombreux objets biologiques.

Béatrice Balcou

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 14 novembre à 18h. Pour son exposition personnelle à La BF15, Béatrice Balcou invite aux coulisses d'une observation attentive des différents modes de monstration et de manipulation des œuvres, en parlant de leurs vies, leurs relations, les dangers auxquels elles font face et les processus de restauration qu'elles vivent.

Carole Gourrat

(Peinture & Dessin)

Inspirée autant par la peinture ancienne que par l’art décoratif, Carole Gourrat explore la couleur, la matière et le détail pour créer des œuvres à la fois délicates et puissantes. Chaque toile est une invitation à la contemplation et à la rêverie, offrant un voyage immersif dans un monde de beauté fragile et mystérieuse.

Révolte et beauté

(Photographie)

Vernissage le 12 décembre à 18h30. À l'occasion du 25e anniversaire de la galerie Le Bleu du Ciel, cette dernière a organisé un appel à projets autour du thème « révolte et beauté ». Cette exposition rassemble les trois artistes sélectionnés par le jury, à savoir Alexis Pichot, Anne Mocaër et Aurélien Goubeau.

Amazonies

(Sciences et Histoire)

Dans cette exposition, les populations amazoniennes Kayapo Mêbengôkre, Ashaninka, Wayana et Apalaï prennent la parole pour nous raconter leur perception du monde et leurs luttes pour défendre leurs droits et leurs territoires.

William Bouguereau et les lyonnais

(Peinture & Dessin)

À l’occasion du bicentenaire de sa naissance, la Tomaselli Collection rend hommage à William Bouguereau à travers une exposition qui explorera ses relations avec les artistes lyonnais. Grâce à de nombreux prêts, l’exposition dévoilera des études peintes, des dessins préparatoires et des esquisses inédites retraçant l’ensemble de sa carrière, oubliée du grand public.

Notre avis : Défini par Charles Vendryes comme « l'un des plus renommés et des plus habiles représentants de l'école idéaliste », William Bouguereau incarne cette figure d'artiste célébré de son vivant, mais tombé dans l'ombre après sa disparition. Si près de 90 % de son œuvre a gagné les États-Unis, sa redécouverte tardive a nourri bien des regrets, partiellement apaisés par l'ouverture d'une salle au musée d'Orsay en 2010. L'exposition offre l'occasion d'explorer des pièces méconnues, des études préparatoires rarement montrées, et de mesurer son écho dans la production lyonnaise de ses contemporains.

Regarder, révéler. Dialogues entre peinture et photographie

(Photographie)

Dans sa nouvelle exposition, le musée Paul Dini explore le regard que l'on porte sur le monde et notre perception de ce qui nous entoure à travers la relation qu'entretiennent la peinture et la photographie, du 19e siècle à nos jours.

Étretat, par-delà les falaises. Courbet, Monet, Matisse

(Peinture & Dessin)

Découvert dans les années 1820 par les artistes romantiques, la côte d'Étretat, avec ses falaises et ses portes taillées dans la craie, a été la source d'inspiration de nombreux peintres comme Claude Monet, Henri Matisse ou Gustave Courbet. Aujourd'hui fragilisé à cause du surtourisme, ce site est mis à l'honneur dans la nouvelle exposition du Musée des Beaux-Arts.

Notre avis : Retraçant la construction du mythe d'Étretat, village de pêcheurs de la côte d'Albâtre devenu au XIXᵉ siècle un haut lieu artistique, l'exposition conçue en collaboration avec le Städel Museum de Francfort-sur-le-Main, s'annonce comme un des événements majeurs de la fin de l'année. Les falaises se dressant face à la mer incarnent non pas un motif, mais l'aiguillon d'une réflexion picturale, photographique et littéraire où la lutte avec le visible se renouvelle et se dramatise.

Laurent Ballesta

(Photographie)

En Méditerranée, au large du cap Corse, des centaines de cercles identiques s’étendent sur une grande plaine de sable à 120 mètres de fond. Un phénomène naturel qui a piqué la curiosité du plongeur-photographe Laurent Ballesta et qui a réuni une équipe entre 2021 et 2024 pour tenter de l'expliquer, et découvrir en même temps un paysage unique et des espèces jamais observées à cette profondeur.

Le mystère des anneaux

(Sciences et Histoire)

Au large du Cap Corse, plus de 1 400 anneaux formés par des algues calcaires constituent un ensemble unique au monde et abritent une grande biodiversité. À travers une quarantaine de photos et d'un film d’une dizaine de minutes, l’exposition relate les missions menées par le photographe Laurent Ballesta et une équipe de scientifiques entre 2021 et 2024, tout en racontant les techniques de plongée utilisées.

Jean Couty

(Peinture & Dessin)

La galerie l'Antiquaille accueille une trentaine d’œuvres représentant l'attachement de l’artiste lyonnais Jean Couty, représentant de la peinture figurative du XXe siècle, à la ville de Lyon, avec au cœur de cette exposition Le Bénédicité (2, 26 m x 3, 60m), une toile monumentale de 2, 26 mètres sur 3, 60 datant de 1941.

Notre avis : S'inscrivant dans l'atmosphère recueillie d'un lieu propice à la contemplation, la nouvelle exposition monographique consacrée à l'artiste lyonnais prend vie dans les salles de l'ancien couvent de la Visitation de l'Antiquaille. Articulé en trois temps, le parcours s'ouvre sur les vues d'un Lyon bordé d'eau, avant de mettre à l'honneur le lieu tant aimé auquel l'artiste demeura attaché toute sa vie : le berceau paisible de l'île Barbe. La chapelle accueille enfin les vues d'églises romanes, réalisées dans une tension entre élan vital et rigueur constructiviste.

Dialogues dans les collections modernes, hommage à Henri Lachièze-Rey

(Peinture & Dessin)

Pendant sept mois, le Musée des Beaux-Arts de Lyon met à l'honneur ses donations et acquisitions récentes dans un parcours renouvelé de ses collections modernes, entre Serge Poliakoff, Léopold Survage, Henri Valensi et bien d'autres, ainsi qu'un hommage au peintre lyonnais Henri Lachièze-Rey à travers trois de ses toiles.

Fragile !

(Sciences et Histoire)

L'exposition, composée d’îlots, invite les tout-petits à suivre les aventures de Roky le caillou et de ses camarades. Les enfants manipulent, testent et font l’expérience de la fragilité et de l’entraide avec pour but, au bout de leur quête, de réparer Roky.

Zombis, aux origines

(Sciences et Histoire)

Connus sous leur forme développée par le cinéma et la pop-culture, les zombies (ou zombis) tiennent leurs origines de la culture vaudou d'Haïti, où ils sont des criminels non repentis jugés à une fin pire que la mort. Cette exposition vise à retracer l'évolution des zombies jusqu'à aujourd'hui.

Notre avis : Au musée des Confluences, le zombi réacquiert son épaisseur historique. Né dans le contexte de la traite et du marronnage, il dit la dépossession du corps, la servitude imposée, mais aussi la résistance des imaginaires. L'exposition instaure une dialectique entre objets rituels, récits haïtiens et images contemporaines, montrant la circulation de cette figure entre croyance, folklore et pop culture mondialisée. Ce détour par Haïti et ses héritages permet un déplacement de notre regard : ce que l'on croyait n'être qu'un monstre de série B révèle une mémoire politique et spirituelle.

Tienstiens

(Art graphique)

À l'occasion de la sortie de son nouvel album Koko n'aime pas le capitalisme à la plage, la librairie La BD organise une exposition de plusieurs planches originales de Théo Hernandez, alias Tienstiens.

Carte blanche à La Compagnie à - Le rire, l'intime, le politique

(Art graphique)

La Compagnie à investit le Musée des Arts de la Marionnette pour y révéler ses processus de création, ses sources d’inspiration et sa relation singulière aux objets.