Bohemian rhapsody / Un biopic attendu et formaté, lisse et consensuel, superficiellement regardable, cinématographiquement indigent. En salles le 23 octobre 2024.
Au détour d'une séquence, Mehdi Idir et Grand corps malade usent d'une piste musicale anachronique, What's the difference de Dr. Dre, sample de Parce que tu crois. À l'écran, un artiste en plein virage bling-bling en train de flamber sur la Côte d'Azur. Peu approfondie, cette courte scène donne l'illusion d'une timide volonté d'écho contemporain. C'est bien la seule.
Parfois efficace dans son schéma, souvent horripilant, Monsieur Aznavour est une hagiographie superficielle et formatée. Deux heures durant, s'enchaînent des anecdotes filmées et des illustrations clippesques vieillottes. Dénué de vision, systématiquement attendu, il coche toutes les cases du biopic musical consensuel et sans prise de risque. Cela jusqu'à l'interprétation mimétique d'un Tahar Rahim grimé, tristement lisse. En salles le 23 octobre 2024.