Un édito à la première personne du singulier pour le n° 900

Édito du n°900 - mercredi 18 septembre 2013 - Petit Bulletin Grenoble

Le Petit Bulletin est le meilleur journal culturel de la terre entière : une assertion formulée le plus simplement du monde, avec un recul immense exempt de tout corporatisme mal placé puisque je suis d’accord avec moi-même depuis bien plus de temps que celui où j’officie au PB. Car oui, j’ai commencé à penser de la sorte début 2002 (date de mon arrivée à Grenoble), pour en être définitivement persuadé quelques années plus tard – on va dire, grosso modo, en 2005.

Entre temps, j’ai découvert la vie étudiante locale, et surtout la vie culturelle locale. Un saut vers l’inconnu savamment balisé par ma lecture compulsive de la feuille de chou que je choppais tous les mercredis matins, avec entrain et frénésie. Quand vint le moment, que je peux tout à fait dater (le mercredi 15 novembre 2006, jour de la sortie du film Babel et de la lecture de la critique assassine que le PB en avait fait), où je me dis : quelle drôle d’idée de vouloir travailler à Alternatives économiques, alors que je pourrais intégrer le PB, avec lequel je suis souvent en parfait harmonie – et qui, en plus, me fait bien rire, ce qui n’est pas le cas d’Alternatives économiques. À partir de ce moment-là, tout mon temps d’étudiant en journalisme et de pigiste au supplément culture du Dauphiné libéré, puis de salarié au Progrès de Lyon, fut dirigé vers un unique but : percer l’armure du PB.

Ce que je fis en 2008, en intégrant l’équipe de François Cau, mon prédécesseur au poste de rédac chef. Depuis ce jour, ma vie n’est que bonheur et allégresse, comme dans les meilleures comédies musicales bondissantes. Une belle histoire (non ?!) qui valait bien une déclaration d’amour à ce journal, et un premier édito à la première personne du singulier. Le prochain dans deux ans pour le numéro 1000 ?

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