Un édito mainstream, comme ça, pour le plaisir (et pour "Dix pour cent")

Édito du n°990 - mercredi 4 novembre - Petit Bulletin Grenoble

Eh bien, c’était pas mal du tout cette série Dix pour cent. Surtout pour un gros truc lancé en prime time sur France 2. Il se passe donc encore des choses à la télé en 2015. Des aventures intelligentes qui, en plus, marchent du feu de Dieu – plus de quatre millions de téléspectateurs lors des trois mercredis de diffusion d’octobre, sans compter bien sûr tous ceux qui sont passés par le replay de la chaîne ou, sacrebleu, d’autres canaux jugés illégaux.

Mais, au fait, ça parlait de quoi ? De cinéma pardi. Enfin, plutôt des coulisses du cinéma. Inspirés par l’expérience de Dominique Besnehard, ancien agent de vedettes, vedette lui-même (si si Dominique, ne sois pas modeste) et maintenant producteur, les six épisodes se concentraient sur le travail d’agents artistiques parisiens et de toute la fourmilière gravitant autour d’eux. Avec, forcément, des stars en nombre qui jouaient plus ou moins leur propre rôle – Cécile de France, Julie Gayet, JoeyStarr, Nathalie Baye… Classe.

Pourtant, la réussite de Dix pour cent est surtout venue du fait que ce casting cinq étoiles est passé au second plan derrière les personnages très bien écrits des agents, à l’image de celui campé par l’excellente Camille Cottin, ancienne meneuse du programme court Connasse qui a trouvé ici un rôle à sa taille.

« Mon rêve est de faire une série d’auteur populaire » avait déclaré aux Inrocks Fanny Herrero, créatrice de ce Dix pour cent, à la veille de la première diffusion. C’est réussi (une saison deux est dans les tuyaux), c’est assez réjouissant et ça valait bien du coup un édito mainstream. Cocorico.

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