Édito du n°1021 - mercredi 29 juin - Petit Bulletin Grenoble
Avant-dernier numéro de la saison. On laisse donc de côté les sujets qui fâchent, comme cette histoire de fresque du street artist Goin apposée près de la gare dans le cadre du Grenoble Street Art Fest et critiquée jusqu’au plus haut sommet de l’État (en l’occurrence le ministre de l’intérieur) pour l’image qu’elle représente – deux policiers anti-émeute qui assènent de violents coups à une Marianne à terre, avec en légende « L’État matraquant la liberté ». D’ailleurs, on ne veut pas en dire plus comme on a bouclé ce journal lundi soir, soit on l’imagine au début de la polémique – surtout qu’Éric Piolle vient tout juste d’apporter son soutien à l’artiste au nom de la liberté d’expression.
De notre côté, on préfère plutôt prendre de la hauteur et aller jusqu’au lac de Laffrey pour découvrir la maison du compositeur Olivier Messiaen fraîchement rénovée et transformée en résidence d’artistes. Un lieu splendide en pleine nature qui sera le point névralgique d’un week-end de festivités gratuites construit autour de l’œuvre du fascinant Messiaen. Plus reposant, oui.
Au fait, c’est qui Olivier Messiaen ? On vous dit tout ici. Et on fait quoi cet été ? Attendez la semaine prochaine, là aussi on vous dira tout. Et sinon, au point où on en est, François Hollande, il a lui aussi un avis sur la fresque de Goin ?
