Gloire au "Cherchant des ponts" de Frànçois & The Atlas Mountains

Édito du n°1056 - mercredi 17 mai - Petit Bulletin Grenoble

« Nous cherchons des ponts. Des passeurs, des poseurs de lignes de fond, nous ont avertis : ces eaux sombres, troubles et profondes, elles vous emporteront ; restez donc sur la rive, le jour tombe… » C’est l’une des plus belles chansons des Français de Frànçois & The Atlas Mountains, en duo ici avec Françoiz Breut. Une chanson parue sur leur album E Volo Love de 2011, et qui évoque ces hommes et femmes qui s’élancent dans les flots à la recherche d’un monde meilleur… « Et c’est l’eau que tu tousses qui aura raison. »

Alors que le groupe, qui est l’un des plus passionnants de la scène hexagonale actuelle, est en concert cette semaine à Grenoble avec, dans ses bagages, un album à la résonance plus politique, nous voulions ressortir ce titre. Non pas pour se lancer dans une réflexion philosophique de comptoir façon "l’art peut-il changer le monde ?" (vous avez quatre heures), mais simplement pour le remettre en avant. Surtout que sa force n’était pas forcément apparue aux yeux de tous à l’époque de sa sortie, comme nous le confirme François Marry en interview. Alors qu’aujourd’hui, il est cruellement en plein dans l’actu…

À nous autres, ceux « de l’autre côté » plus ou moins loin de cette tragique réalité, de faire ce que nous pouvons/voulons de cette missive poétique.

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