Gloire au Musée dauphinois

Édito du n°1111 - mercredi 7 novembre 2018 - Petit Bulletin Grenoble

Fin 2015, nous lui décernions le « PB d’or du musée qui arrive à rendre le patrimoine excitant ». Mais c’est un prix encore trop restrictif, surtout au vu des expositions qu’il a présentées ces dernières années. Oui, le Musée dauphinois est l’un des musées grenoblois les plus passionnants, grâce à son cadre bien sûr (le splendide monastère Sainte-Marie-d'en-Haut, niché à flanc de Bastille, doté de jardins avec vue imprenable sur tout Grenoble et d’une splendide chapelle), et grâce à ses expositions temporaires surtout.

Car plutôt que de se limiter à l’histoire de notre région comme son nom et ses collections (sur les « gens de l’Alpe » ou « l'épopée des sports d'hiver ») l’y invitent, il s’attelle souvent à des entreprises plus larges, en restant dans le coin (la très richement documentée et intelligemment présentée exposition en cours sur les Jeux olympiques de Grenoble 1968) ou en allant beaucoup plus loin, comme avec sa nouvelle proposition inaugurée fin octobre : Des samouraïs au kawaii, histoire croisée du Japon et de l'Occident, dont nous parlons avec enthousiasme dans ce numéro.

Lors du vernissage, le directeur des lieux Olivier Cogne a laissé sous-entendre que le nom de son musée (qui, d’ailleurs, pour celles et ceux qui ne le sauraient pas encore, est à entrée libre, comme tous les musées départementaux) pouvait être un peu réducteur au regard de ce qu’il présente à l’année. Nous ne pouvons qu’être d’accord avec lui.

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