En attendant le public...
SCENES par La rédaction le Jeudi 28 janvier 2021 | Le spectacle vivant, c'est leur métier : à défaut de pouvoir se produire en public, les compagnies de théâtre et de danse réfléchissent à leur avenir, continuent (...)
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Chaque semaine, en un coup d'oeil, tous les programmes. un outil pratique et complet pour constituer sa semaine de sorties à Grenoble
Comment définiriez-vous la ligne de ce Festival international de théâtre action, qui en est à sa septième édition ?
Laurent Poncelet : Cette année, peut-être plus particulièrement encore que les fois précédentes, on parle de combat [l’édito est titré « Le Fita est un combat » – NDLR], et notamment de combat contre l’oubli. Beaucoup de spectacles renvoient à ces conflits, à ces peuples et à ces situations oubliés que ce soit en Algérie, en Syrie, au Rwanda... Ensuite, le Fita, c’est aussi souligner les enjeux pour nous, dans le monde du spectacle vivant, d’être présents dans la cité, auprès des habitants. Il y a des choses à dire, et ça concerne tout le monde, d’où le travail mené avec nos partenaires associatifs, de l’action sociale... Surtout ne pas être coupé des habitants.
Vous défendez donc un théâtre d’action ouvert sur le monde. Est-ce dire que le théâtre présenté ailleurs à l’année est éloigné de ces préoccupations ?
Oui, tout à fait. Pas forcément par manque de volonté, mais le constat est là : si aujourd’hui j’organise encore ce Fita avec les moyens du bord, alors que la compagnie a une activité artistique importante à l’année, c’est pour justement se replacer sur ce terrain-là. On le voit, ce n’est pas quelque chose d’immédiat, même chez les compagnies [il prend l’exemple d’artistes venus il y a deux ans sans forcément avoir conscience de tout le travail à mener sur place autour du spectacle, et qui ont pourtant été ravis – NDLR].
Les spectacles viennent des quatre coins du monde. Comment les choisissiez-vous ?
La moitié des spectacles vient de compagnies de notre réseau – un réseau international qui se construit d’édition en édition, avec des partenaires qui proposent des nouveaux projets. L’autre moitié, ce sont des nouveaux, que j’ai pu voir en vidéo ou sur place.
Festival international de théâtre action, du mercredi 12 au dimanche 23 novembre, dans divers lieux
Laurent Poncelet nous parle de trois spectacles
End/Igné (Algérie)
« Le texte de Mustapha Benfodil est de toute beauté. C’est important d’entendre cette voix qui vient de l’Algérie d’aujourd’hui, avec cette question de l’immolation dont on parle très peu et qui est ici traitée d’une manière très fine avec de la poésie et une certaine autodérision. »
Mercredi 12 novembre à 19h30 à l’Espace 600 et vendredi 14 à 20h30 au Ciné-Théâtre de La Mûre
Une rencontre avec le diable (Syrie)
« Ce sont des artistes qu’on avait fait venir il y a deux ans et qui ont eu l’asile politique suite au Fita. Quand on regarde la situation syrienne aujourd’hui, c’est important de leur donner la parole. »
Vendredi 14 et samedi 15 novembre à 19h30 à l’Espace 600
Tutsi ! (Rwanda)
« Un spectacle témoignage poignant monté avec d’anciens rescapés du génocide. Il y a une parole de vérité, on ne parle pas à leur place. »
Dimanche 23 novembre à 15h et 17h30, au Prunier sauvage
Comment définiriez-vous la ligne de ce Festival international de théâtre action, qui en est à sa septième édition ?
Laurent Poncelet : Cette année, peut-être plus particulièrement encore que les fois précédentes, on parle de combat [l’édito est titré « Le Fita est un combat » – NDLR], et notamment de combat contre l’oubli. Beaucoup de spectacles renvoient à ces conflits, à ces peuples et à ces situations oubliés que ce soit en Algérie, en Syrie, au Rwanda... Ensuite, le Fita, c’est aussi souligner les enjeux pour nous, dans le monde du spectacle vivant, d’être présents dans la cité, auprès des habitants. Il y a des choses à dire, et ça concerne tout le monde, d’où le travail mené avec nos partenaires associatifs, de l’action sociale... Surtout ne pas être coupé des habitants.
Vous défendez donc un théâtre d’action ouvert sur le monde. Est-ce dire que le théâtre présenté ailleurs à l’année est éloigné de ces préoccupations ?
Oui, tout à fait. Pas forcément par manque de volonté, mais le constat est là : si aujourd’hui j’organise encore ce Fita avec les moyens du bord, alors que la compagnie a une activité artistique importante à l’année, c’est pour justement se replacer sur ce terrain-là. On le voit, ce n’est pas quelque chose d’immédiat, même chez les compagnies [il prend l’exemple d’artistes venus il y a deux ans sans forcément avoir conscience de tout le travail à mener sur place autour du spectacle, et qui ont pourtant été ravis – NDLR].
Les spectacles viennent des quatre coins du monde. Comment les choisissiez-vous ?
La moitié des spectacles vient de compagnies de notre réseau – un réseau international qui se construit d’édition en édition, avec des partenaires qui proposent des nouveaux projets. L’autre moitié, ce sont des nouveaux, que j’ai pu voir en vidéo ou sur place.
Festival international de théâtre action, du mercredi 12 au dimanche 23 novembre, dans divers lieux
Laurent Poncelet nous parle de trois spectacles
End/Igné (Algérie)
« Le texte de Mustapha Benfodil est de toute beauté. C’est important d’entendre cette voix qui vient de l’Algérie d’aujourd’hui, avec cette question de l’immolation dont on parle très peu et qui est ici traitée d’une manière très fine avec de la poésie et une certaine autodérision. »
Mercredi 12 novembre à 19h30 à l’Espace 600 et vendredi 14 à 20h30 au Ciné-Théâtre de La Mûre
Une rencontre avec le diable (Syrie)
« Ce sont des artistes qu’on avait fait venir il y a deux ans et qui ont eu l’asile politique suite au Fita. Quand on regarde la situation syrienne aujourd’hui, c’est important de leur donner la parole. »
Vendredi 14 et samedi 15 novembre à 19h30 à l’Espace 600
Tutsi ! (Rwanda)
« Un spectacle témoignage poignant monté avec d’anciens rescapés du génocide. Il y a une parole de vérité, on ne parle pas à leur place. »
Dimanche 23 novembre à 15h et 17h30, au Prunier sauvage
De Mustapha Benfodil, par la Cie El Ajouad, ms Kheireddine Lardjam Un jour, Moussa, le laveur de morts de la morgue de BalBala, réceptionne le corps de son meilleur ami. Ce monologue prend la forme d’une autopsie poétique avec pour scalpel l’humour, le cynisme et la dérision Espace 600 97 galerie de l'Arlequin Grenoble
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