Classique & Lyrique : événements à venir

Histoires en musique

La conteuse Pauline Lambert s'associe au pianiste Pierre Thibout pour mettre leurs talents au service d’une histoire, pour frissonner, frémir, rire, et sursauter.

Boris Godounov

D'après Alexandre Pouchkine et Modeste Moussorgski, direction musicale de Vitali Alekseenok, mise en scène de Vasily Barkhatov, 2h45. Ce récit de Pouchkine met en scène un drame intime, celui du dirigeant Boris Godounov, en se demandant comment le pouvoir peut transformer l’humain, le tout porté par une musique aux couleurs chatoyantes et pleine de contrastes.

Notre avis : Créé en 1869, adapté d'une pièce d'Alexandre Pouchkine, l'opéra de Modeste Moussorgski Boris Godounov est un drame à la fois psychologique et politique, explorant les ressorts et les travers du pouvoir. Musicalement, il est aussi une plongée dans la culture slave et ses musiques traditionnelles. Dirigé par Vitali Alekseenok, sa mise en scène sera assurée par son compatriote russe Vasily Barkhatov qui voit dans cette œuvre une désillusion du politique et « l'histoire d'une société indifférente à sa destinée et désengagée de ses enjeux politiques ».

Viva Verdi !

Direction musicale d'Andrea Battistoni, par l'Orchestre et Chœur du Teatro Regio Torino, 1h35. Tout comme l’Auditorium de Lyon, le Théâtre royal de Turin vient de fêter ses cinquante ans. À cette occasion, les deux structures collaborent et le chœur italien s'invite en capitale des Gaules pour y interpréter les grandes pages chorales et symphoniques de Macbeth et Nabucco de Verdi, le Schicksalslied (Chant du destin) de Brahms, ainsi que la fantaisie symphonique Francesca da Rimini de Tchaïkovski.

The virtuostic spooky piano

La pianiste lyonnaise Jodyline Gallavardin investit la Chapelle de la Trinité pour un récital invoquant tous les esprits du clavier, entre grands classiques et musiques de films cultes pour se mettre dans l'ambiance d'Halloween.

Arte dei Suonatori

Direction musicale de Marcin Świątkiewicz, 1h30. L'Auditorium de Lyon accueille l'ensemble polonais Arte dei Suonatori pour interpréter quelques morceaux représentatifs de la musique baroque polonaise. Au programme : Bach, Graun, Telemann et Goldberg, tous joués sur instruments anciens.

Quatuor Equilibrium / Tobias Koch

L'ensemble polonais du Quatuor Equilibrium s'associe le temps d'une soirée au pianofortiste allemand Tobias Koch pour faire découvrir au public deux chefs-d’œuvre de la musique polonaise classique et romantique, la Fantaisie pour quatuor à cordes de Kurpiński et le Quintette avec piano de Zarębski, en plus du Capriccio de Bartholdy et du Quatuor à cordes de Beethoven.

Opéra Miniatures

Huit musiciens et musiciennes de l'Orchestre de l'Opéra de Lyon se rassemblent en un octuor d'instruments à vent - hautbois, basson, clarinette et cor - pour s'emparer des meilleures pages musicales des opéras de Rossini, Mozart, Beethoven et Gershwin, pour une soirée entre poésie et passion lyrique.

Yann Tiersen

Entre piano et musique électronique, Yann Tiersen revient sur scène dans une nouvelle performance solo après la sortie de son dernier album Rathlin from a Distance | The Liquid Hour. Et pour son passage à Lyon, il a choisi le Transbordeur.

Hymne à la nature

Direction musicale de Thomas Dausgaard, 1h30. L'Orchestre national de Lyon accueille, le temps d'une soirée, la violoniste soliste Isabelle Faust pour interpréter le concerto pour violon en ré majeur de Beethoven, avant de poursuivre avec la Symphonie n° 5, en mi bémol majeur de Sibellus.

C'est pas facile d'être heureux quand on va mal

de Rudy Milstein

Notre avis : Dans la catégorie théâtre à succès qui a pour ambition de divertir tout en s'appuyant sur des bases solides (notamment niveau texte), C'est pas facile d'être heureux quand on va mal fait parfaitement le job. Sorte de vaudeville contemporain, le spectacle de Rudy Milstein, Molière 2024 de la meilleure comédie, suit les aventures de « cinq Parisiens en quête du bonheur, une mission qui semble tout sauf simple, parce que c'est pas facile d'être heureux quand on va mal ». En plein dans notre époque.

Journées du piano

Pour célébrer le piano dans tous ses états, l'Auditorium de Lyon organise trois journées de concerts, avec au programme Nikolaj Szeps-Znaider et Rudolf Buchbinder reprenant Mozart et Rachmaninov, une carte blanche à Grigory Sokolov et des récitals de Vanessa Wagner et Jean-Paul Gasparian reprenant respectivement Bach et Glass, ainsi que Franck et Schumann.

Notre avis : L'Auditorium met en avant le piano en consacrant à l'instrument trois journées. L'Autrichien Rudolf Buchbinder sera au clavier avec l'ONL pour le Concerto pour piano N°27 de Mozart. Vanessa Wagner mettra en regard les Études de Philip Glass avec des Préludes de Bach. Jean-Pierre Gasparian (Victoire de la musique 2021) jouera Schumann et Franck. Et, last but not least, le grand pianiste russe Grigory Sokolov aura carte blanche pour son récital. Étant donné que son répertoire s'étend des musiques sacrées à Arnold Schönberg, difficile de faire des paris sur le programme qu'il proposera !

L'amour et la mer

Direction musicale de Nikolaj Szeps-Znaider, par l'Orchestre national de Lyon, 1h15. En écho à l’exposition du Musée des beaux-arts de Lyon consacrée aux œuvres inspirées par les falaises d’Étretat, l'Orchestre national de Lyon interprète le Poème de l’amour et de la mer d'Ernest Chausson avant de se lancer dans Pulcinella, à travers lequel Stravinsky revisite Pergolèse.

Notre avis : Ernest Chausson ne mit rien moins qu'une dizaine d'années (1882-1892) pour composer son chef-d'œuvre inclassable (à la fois cycle de mélodies, cantate profane et monologue), Poème de l'amour et de la mer, à partir de six poèmes de son ami Maurice Bouchor. Cette œuvre poignante pour voix et orchestre sera complétée au programme de l'ONL par la musique pour ballet de Stravinski, Pulcinella, nettement plus légère.