Valérie Trierweiler, première dame et journaliste

Publié Mercredi 6 juin 2012

Édito du n°847 - mercredi 6 juin 2012 - Petit Bulletin Grenoble

La France devient de plus en plus moderne : maintenant, les potiches ont le droit de conserver leur travail. Ainsi, Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande et de facto Première dame de France (si ce n'est pas un joli titre ça, empli de considération), continuera d'exercer sa profession de journaliste, comme elle le désirait. Paris Match, son employeur depuis plus de vingt ans, lui permet de publier quelques papiers culture sous une rubrique intitulée Mes coups de cœur - les pages politique lui étant évidemment interdites. Un petit pas pour Valérie, un grand pas pour l'humanité ?

On se souvient de ces temps anciens où des femmes journalistes avaient dû abandonner leur poste pour le simple fait qu'elles partageaient leur lit avec un homme politique de premier plan. Alors donc, oui, c'est vrai, cette décision est à la limite du révolutionnaire. Valérie pourra se la péter avec ses copines femmes de puissants lors des réunions internationales de leurs maris où, évidemment, elles se doivent d'être là. Entre deux activités so girly, elle pourra alors glisser à Michelle un petit « moi, madame, je bosse Â» qui sera du plus bel effet. Assurément, un grand pas pour Valérie, un petit pas pour l'humanité. Voire du surplace.