Un édito sur les éditos
Édito du n°863 - mercredi 7 novembre 2012 - Petit Bulletin Grenoble

Pondre un édito chaque semaine comporte un risque qu'il ne faut absolument pas négliger : celui de se Jean-Michel Aphathiser. À savoir avoir un avis péremptoire sur tout et n'importe quoi, en faisant passer cet avis pour une vérité générale et objective. C'est pourtant tentant, notamment lorsque l'on scrute quotidiennement l'actualité et ceux qui la font.
Par exemple, il y aurait tellement à dire sur les débats politiques actuels, et sur le niveau des intervenants - il suffit pour cela d'écouter ne serait-ce que dix minutes des longues interviews politiques du dimanche soir sur les différentes radios pour s'en rendre compte (et au passage se choper un sacré coup de déprime : mais ça sert à quoi tout ça ?!). Bon, après, une fois qu'on a dit ça, on n'a finalement rien dit, certes. Voilà ...
Alors, qu'est-ce qu'on fait maintenant de cet espace éditorialisé ? On parle de quoi qui pourrait valoir le coup ? On les remplit comment les 500 signes encore à écrire ? Tiens, pourquoi ne pas faire comme tous les anciens rédacteurs en chef du Petit Bulletin l'ont sûrement fait un jour : ne pas terminer l'édito en laissant un joli blanc, en signe de résistance ? Et faire passer ça pour un acte de défiance face à Jean-Michel Aphatie ? Bonne idée, non ? Sauf que, finalement, on se rend compte qu'on est arrivé au bout des 1400 signes requis et que, du coup, cette idée peut être conservée pour une prochaine fois. Jean-Michel Aphatie n'a qu'à bien se tenir.