The end of Mylène

Publié Mardi 3 septembre 2013

Édito du n°898 - mercredi 4 septembre 2013 - Petit Bulletin Grenoble

Mylène, comme beaucoup de monde, fait sa rentrée cette semaine. Ce qui est une chouette nouvelle car 1/ cela signifie qu'elle a eu des vacances cet été ; 2 / si elle a eu des vacances, c'est qu'elle a un travail, donc ça va, hein, elle ne va pas trop se plaindre non plus. Pleine d'entrain et d'amour, elle a alors écrit un poème, juste pour le plaisir.

« Oh, doux mois de septembre / Qui nous conduit gaiement / Vers le perfide décembre / Que tu es vil, méchant. Â» Ok, tout le monde n'est pas Rimbaud. Surtout Mylène. Du coup, elle a aussi mis en place une chorégraphie et peint un tableau pour célébrer la fin de l'été, mais 1/ c'est dur de retranscrire tout ça dans un édito ; 2 / on s'en fout encore plus que de son poème. Voilà.

Bon, et sinon, Mylène, autre chose à rajouter ? « Non, ça va, merci. Par contre, je me demande encore pourquoi j'interviens parfois dans les éditos du PB ? Serait-ce le signe d'un manque d'imagination du rédacteur en chef ? Ou une peur inconsciente de s'afficher pleinement à la face du monde ? Que doit-on comprendre de tout ça ? Reviendrais-je encore cette saison ? Et finalement, qui suis-je vraiment ? Â»

Tant de questions et de réflexions pertinentes qui amènent à une conclusion évidente : il est temps, en ce 4 septembre 2013, de tuer le monstre que l'on a tant exploité. De se débarrasser de Mylène une bonne fois pour toute. De la jeter à la corbeille, quitte à le regretter ensuite. C'est cruel mais c'est comme ça. Excellente rentrée à tous.