Et le résultat est plutôt pas mal, grâce au designer Ora-ïto. Visite virtuelle et rencontre avec la boss.
Mercredi 22 juin, Céline Messéan, directrice du Pathé Échirolles, a convié la presse à une visite de son cinéma fraîchement rénové – tellement fraîchement qu'il reste encore des petits trucs à finir ici et là (la façade notamment). Mais l'important est de montrer que le groupe continue de se moderniser pour accueillir le public dans des conditions optimales. D'où l'appel qui a été fait à Ora-ïto, surnommé « l'enfant terrible du design », pour rénover l'ensemble des salles Pathé à raison de trois ou quatre ensembles par an. Le rendu, qu'on avait déjà pu voir dans des cinémas comme celui d'Annecy, est assez classe.
Flash-back : en avril 1997, le groupe Pathé ouvre dans ce qui va devenir le centre-ville d'Échirolles (il y avait encore pas mal de champs à l'époque) son troisième multiplexes en France : douze salles sur 8 000 m2. « Un véritable cinéma de cœur de ville et non de périphérie » comme l'a rappelé plusieurs fois Céline Messéan, qui n'a d'ailleurs cessé de vanter les mérites de son cinéma (qui « vaut les nouveaux que l'on fait maintenant ») comme ceux de son patron Jérôme Seydoux. Corporate, oui.
Concrètement, la rénovation, qui se chiffre en millions d'euros (elle n'a pas voulu en dire plus), est surtout d'ordre visuel, avec un hall repensé et un parcours du spectateur voulu « simplifié » pour arriver jusqu'à l'écran – le passage obligé par la zone confiseries en met plein la vue (et plein les caisses on imagine). Surtout, une nouveauté fera son apparition mi-octobre à Échirolles (et à terme dans tous les autres Pathé, comme le Chavant – qui devrait être rénové plus tard) : la numérotation des salles, avec donc la possibilité de réserver un siège bien en amont de la séance. De quoi, là, bien chambouler les habitudes.