Les photographes, cinéastes, chorégraphes... tous les professionnels des arts visuels connaissent bien l'importance du regard dans l'échange qui s'établit avec le modèle. Changer un élément, la prise, l'angle de vue modifie la perception initiale et la renouvelle. C'est cette notion de "variation" qui a amené Loïc Touzé, dans Forme Simple, à s'emparer d'une œuvre immense appartenant au panthéon de la musique classique : les Variations Goldberg de Bach, remarquablement interprétées par la prestigieuse claveciniste Blandine Rannou. Pour Loïc Touzé, cette oeuvre offre « un inépuisable territoire d'investigation pour le mouvement ». Le danseur et chorégraphe donne à voir ce qui, dans le même geste reproduit autrement, va créer un mouvement inédit et ouvrir de nouvelles perceptions. Ce spectacle propose une riche exploration visuelle tout en réconciliant geste et musique. On voudrait ainsi arrêter l'instant et la ligne au moment de la plus haute perfection. Forme Simple, du lundi 26 au mercredi 28 février, à La Comédie de Saint-Étienne
Forme Simple, du lundi 26 au mercredi 28 février à La Comédie de Saint-Étienne