Édito du n°926 - mercredi 2 avril - Petit Bulletin Grenoble
On aurait voulu faire exprès qu’on n’aurait pas mieux fait ! Lundi matin, en commençant notre journée de bouclage, on s’est rendu compte qu’on collait parfaitement à l’actu du week-end : une première de couverture verte, un dossier sur les métiers du vert en pages intérieures, et même deux dernières pages Insomniak vertes.
Rien de délibéré là-dedans – on n’a pas demandé à Chris Garneau de faire l’ensemble de ses photos de presse dans la nature, notre cahier Insomniak change de couleur chaque mois, et on n’avait pas prévu un journal tout rose ou tout bleu ou tout noir en fonction des résultats.
//attention, transition à la hache ! //
Sinon, en parlant de vert, quoi que l’on ait voté, la victoire d’Éric Piolle à Grenoble a quelque chose de régénérant, ce qui s’est retranscrit par un bel enthousiasme lors de la proclamation des résultats sur le parvis du Musée de Grenoble.
Un élan constaté aussi dans la sphère culturelle, où Piolle a engrangé pas mal de soutiens très actifs du côté des milieux plus "alternatifs", alors que Safar en affichait des plus "institutionnels" (directeur de théâtre, artistes locaux bien installés, ...). Encore l’éternel clivage grenoblois qui n’a pourtant aucun sens.
Un défi de taille attend donc la prochaine équipe municipale et le/la futur-e adjoint-e à la culture : réconcilier tout le monde autour d’un projet solide et lisible, tout en permettant au terreau grenoblois d’être toujours fertile et protéiforme. Pression pression...
