Après une absence de près de 26 ans, The Jesus lizard a signé son retour sur le devant de la scène avec un septième album l'année dernière, nouvelle vitrine de leur mélange de punk et de blues, teinté d'éléments noise. Les voici à l'Épicerie Moderne pour partager ces nouveaux titres, accompagnés des Australiens de Midlife et leur jazz psychédélique expérimental.
Notre avis : Qu'on le range au rayon du noise-rock ou de la désarticulation post-hardcore, The Jesus lizard reste une anomalie qui refuse l'embaumement. Formé à la fin des années 1980 à Austin, avant de s'installer à Chicago et d'être ensuite sanctifié par Touch and Go, le quatuor est revenu récemment avec Rack, album d'un retour aussi inattendu que rigoureusement cohérent. La section rythmique McNeilly et Sims reste l'épine dorsale d'une mécanique tendue, tandis que Duane Denison cisèle ses riffs comme un chirurgien maniaque. Et David Yow, toujours possédé, érige le grotesque en art performatif.