Fiducial Astéria, une nouvelle salle ouverte à Décines
Ouverture imminente / La nouvelle salle de concert de Décines, Fiducial Astéria, ouvrira ses portes le 30 octobre 2025. Une arrivée clinquante sur un marché déjà très disputé.

Photo : Projection de la future Fiducial Astéria
Elle se veut « pensée pour offrir une proximité rare avec les artistes », mais ses ambitions sont bien d'un autre gabarit. À 20 minutes de Lyon, La Fiducial Astéria, nouvelle salle de spectacles située dans la zone de l'OL Vallée à Décines, s'apprête à accueillir ses premiers concerts dès le 30 octobre prochain. On peut déjà annoncer la venue, le 30 janvier 2026, de Kompromat, duo électro formé par Rebeka Warrior et Vitalic. Suivront les DJ pop d'Ofenbach (21 février) puis les metalleux burlesques d'Avatar (2 mars). Avec sa jauge modulable de 1 500 à 3 500 places et une scénographie pensée pour les concerts comme pour les conventions d'entreprise, l'Astéria joue sur tous les fronts.
C'est la société Thrillstage, spécialisée dans la production de concerts, qui assurera la programmation de l'Astéria. Pensée et financée par le groupe Fiducial, en lien avec l'Olympique Lyonnais et la Ville de Décines, la salle affiche une architecture sobre, en "cube noir" épuré. Elle mise sur un modèle polyvalent mêlant location, coproduction et programmation en propre.Â
Encore une salle ?Â
Implantée à quelques centaines de mètres seulement de la LDLC Arena, la Fiducial Astéria vient s'ajouter à un paysage déjà bien balisé. Entre la Halle Tony Garnier, l'Amphithéâtre 3000, le Radiant-Bellevue, la Rayonne ou encore le Transbordeur - sans oublier le projet de nouvelle salle à La Saulaie, à Oullins -, l'agglomération lyonnaise semble déjà richement pourvue. Mais l'abondance ne fait pas nécessairement l'équilibre.
« On se demande à quel moment l'offre va saturer », se demandait il y a un an Thierry Pilat, directeur de la Halle Tony Garnier dans nos pages à la suite de l'ouverture de la LDLC Arena. Les producteurs, eux, se retrouvent face à des calendriers saturés et à des négociations de plus en plus tendues sur les jauges et les cachets. L'arrivée d'un nouvel équipement, même de taille moyenne, pourrait accentuer cette pression. De là à parler d'une fragmentation de l'offre ou d'un embouteillage des tournées ? La question mérite d'être posée.