Rencontres et Dédicaces : événements à venir

Les émotions de 1989

Quelques mois après la sortie de son roman Les émotions de 1989, l'historienne Hélène Miard-Delacroix échangera au Goethe Institut avec le correspondant de Die Zeit à Paris Mathias Krupa autour des évènements marquants de cette année, mais aussi les changements et les émotions qu'ils ont entraînés.

Akira Mizubayashi

Pour son roman La forêt des flammes et d'ombres. Tokyo, décembre 1944. Embauché dans un centre de tri postal, Ren Mizuki y rencontre deux autres étudiants qui partagent sa passion pour la culture et l’art européens : Yuki, qui deviendra sa compagne, peintre elle aussi, et Bin, un violoniste promis à une carrière internationale, qui restera à jamais son frère d’élection. En 1945, Ren est appelé en Mandchourie dans l’enfer des combats. Défiguré, il en rentre persuadé qu’il ne pourra plus jamais tenir un pinceau.

Alissa Wenz

Pour son livre Le désir dans la cage. Paris, 1865. Dans l'appartement des Bonis, personne ne touche au piano. Mais à sept ans, Mélanie s'y aventure, apprend à jouer. À dix-huit, elle est repérée par César Franck qui lui propose de rejoindre le Conservatoire : elle progresse, fréquente Debussy, Satie, signe bientôt ses premières œuvres et fait la rencontre d'Amédée-Louis Hettich, poète et chanteur, avec qui elle va créer et aimer.

Emmanuel Carrère

Pour son roman Kolkhoze. Au lendemain de la Deuxième guerre mondiale, un jeune bourgeois bordelais rencontre une jeune fille pauvre, apatride, fille d’une aristocrate germano-russe ruinée et d’un Géorgien bipolaire, disparu et certainement fusillé à la Libération. Il devine, en l’épousant, qu’il s’engage dans tout autre chose que l’union paisible avec la jeune bourgeoise bordelaise à laquelle il était promis.

Aurélien Lemant

Pour son livre Les doigts de Tony Iommi. Il n'aura suffi que d'un coup de presse hydraulique mutile la main d'un jeune ouvrier anglais pour que l'histoire du rock s'en trouve à jamais changée ; amputé des extrémités du majeur et de l'annulaire, il s'arme de prothèses maison et accorde son instrument un ton plus bas pour radicaliser à jamais le blues des origines. Tony Iommi, avec sa ténacité et son génie, a façonné le son de Black Sabbath et par conséquent, le heavy metal.

Dedê Fatumma

Pour son livre Le lesbianisme. Dans un monde orienté par la logique patriarcale et la suprématie blanche, Dedê Fatumma expose dans ce livre la construction de son identité de femme noire et lesbienne pour comprendre les violences qui touchent les femmes lesbiennes, bisexuelles et dissidentes de genre. Elle montre les inégalités croisées dans les relations sociales de genre, de classe, de race et de sexualité face au système en place, et montre d’autres manières d’aimer entre femmes en rompant avec les normes colonisatrices des corps qui déshumanisent, subalternisent, et terrorisent.

Adrien Bosc et Pierre Boisson

La librairie L'oeil cacodylate organise une rencontre avec Adrien Bosc, directeur des éditions du Sous-sol et l'auteur Pierre Boisson, quelques semaines après la sortie de son dernier roman,  Flamme, volcan, tempête - Un portrait de Christine Pawlowska, le récit de son enquête pour découvrir la vie de l'autrice Christine Pawlowska, oubliée jusqu'à ce que Pierre Boisson ne redécouvre son roman Écarlate.

Paul Kawczak

Pour son roman Le Bonheur. Près de Besançon, à l'automne 1942, Jacquot, Pinou et Suzanne se cachent sous les ruines du château de Montfaucon, dans une grotte où résiderait le Diable. À la surface, un officier nazi Peter Pannus, les traque comme le ferait une bête sauvage, car il les soupçonne de posséder d'immenses pouvoirs, qui auraient pu changer le cours de la guerre.

Frédéric Paulin

Pour sa trilogie libanaise. Après la trilogie Benlazar, Frédéric Paulin revient avec une histoire en trois parties de la guerre au Liban, où tout est vrai et documenté sauf ses personnages, plonge dans une époque violente, complexe et donne des clefs de compréhension du monde, d'hier à aujourd'hui.

Nuit One Piece

Pour fêter la sortie du tome 110 de One Piece, la librairie La BD organise une soirée d'évènements avec, au programme, des quiz, des distributions de produits dérivés, dégustation de thé et concours de cosplay.

Philippe Vandaële

Amanda Munumgurr est une jeune médecin légiste aborigène en Australie occidentale. Malgré son talent et son ambition, le poids des discriminations l’a contrainte à accepter un poste subalterne dans une bourgade isolée. Cependant, la découverte d’un mystérieux cadavre momifié en plein désert va changer la donne : aidée du policier Alex Winslow, Amanda va se lancer à corps perdu dans une enquête mêlant gangs ethniques et labos clandestins.

Olivier Marboeuf

Pour son livre La nuit juste avant le feu. Monologue d’une seule phrase qui court sur 50 pages, ce nouvel ouvrage d'Olivier Marboeuf raconte la condition des diasporas noires et les horizons de lutte dans un monde qui brûle, en s'inspirant des lignes de Bernard-Marie Koltès et James Baldwin.

Fluide Glacial

Pour fêter leurs 50 berges (eh oui, déjà…), l'équipe et les auteurs seront de passage à Lyon et vous ont concocté une exposition, une rencontre dédicacée, des animations et toutes ces sortes de choses ! Les séances de dédicaces auront lieu de 14h à 17h au bar du théâtre, en présence, entre autres, des auteurs Sylvain Frécon, Jean-Christophe Delpierre, L'Abbé, Jocelyn Joret, Chauzy, B-gnet, Guerse, Isa, et seront gratuites et en entrée libre. Le concert dessiné de Frédéric Fromet et Efix se tiendra de 17h à 18h, également gratuit mais sur réservation. Enfin, l’after au bar du théâtre débutera à partir de 21h, toujours en accès libre.

Jean-Baptiste Para

À l'occasion de la parution du roman Les petits chameaux du ciel d'Elena Gouro. Encore peu connue en France, Elena Gouro est reconnue comme une poétique originale et singulière du futurisme en Russie, d'où elle est originaire. À l'occasion de la parution pour la première fois en français de son recueil Les petits chameaux du ciel, la librairie L'œil cacodylate accueille Jean-Baptiste Para, traducteur et préfacier ayant travaillé sur cette parution.

Yanick Lahens

Pour son roman Passagères de nuit. Situé sur deux périodes entre 1750 et 1850, ce roman raconte les histoires de deux femmes, aînées de l'autrice. La première d’entre elles, Élizabeth Dubreuil, fuit la Nouvelle-Orléans sur un bateau à destination de Port-au-Prince, où habite Régina, seconde figure de proue de l'ouvrage, maîtresse d’un des généraux arrivé dans la ville en 1867.à travers les pages, l'autrice évoque la réalité des bateaux négriers et plonge dans l’histoire haïtienne.

Nicole Gonthier

Pour son ouvrage Caluire et la Croix-Rousse au temps de Pierre Rivière. Né en 1742, Pierre Rivière, à l'origine valet puis jardinier et enfin commissaire vérificateur pour la commune de Cuire-la-Croix-Rousse, aujourd'hui Caluire-et-Cuire. Le nouvel ouvrage de l'historienne Nicole Gonthier retrace son histoire jusqu'à sa mort après la Révolution.

Jonathan Coe

Pour son roman Les Preuves de mon innocence. La vie post-universitaire ne convient pas à Phyl, qui vit chez ses parents et travaille à l'aéroport d'Heathrow en attendant d'être publiée. Un jour, Chris, un ami de la famille, vient s'installer chez elle et lui apprend qu'il est sur le point de découvrir un sinistre groupe de réflexion fondé à l'université de Cambridge dans les années 1980, complotant pour pousser le gouvernement britannique dans une direction plus extrême et qui s'apprête à mettre ses plans à exécution.

Joyce Maynard

Pour son livre Par où entre la lumière. Eleanor retourne dans sa maison familiale vingt-cinq ans après l'avoir quittée. En compagnie de son fils Toby, portant les séquelles neurologiques d'un accident survenu dans l'enfance, elle apprend à vivre au rythme des saisons, loin de son fils Al qui peine à avoir un enfant avec sa compagne, et de sa fille Ursula qui l'empêche de voir ses deux petits-enfants. Avec l'arrivée d'une voisine enceinte de neuf mois, elle prend conscience des sacrifices qu'elle a faits pour le bien de ses proches.

Jean-Paul Demoule

Pour son livre La France éternelle, une enquête archéologique. Au fil d’une douzaine de chapitres chronologiques, Jean-Paul Demoule reprend la croyance disant que la France existe depuis toujours. Depuis l’arrivée des premiers humains sur le sol il y a un peu plus d’un million d’années, l'ouvrage montre que les chasseurs-cueilleurs sapiens européens venus d’Afrique ont été remplacés au néolithique par des agriculteurs venus du Proche-Orient, que les Gaulois n’ont pas toujours été « nos ancêtres » ou encore que le baptême de Clovis fut un non-événement.

Séverine Tales

Pour sa bande dessinée Qui arrête les colombes ? Née à la fin des années 1970 dans une famille ordinaire, Séverine a grandi dans un petit village où les filles jouent à la poupée et font de la danse, alors qu'elle voudrait faire du volleyball ou du football. Un jour, elle entend à la radio le titre de Meccano Une femme avec une femme, point de départ de sa réalisation qu'une personne peut avoir une vie respectée et digne en aimant quelqu’un du même sexe.

Soirée coups de coeur de la rentrée littéraire

Pour fêter le début de sa saison, la librairie La Procure organise une soirée au cours de laquelle ses libraires pourront présenter leurs coups de cœur de la rentrée littéraire 2025, en présence des auteur·ices Jean Krug, Renaud de Chaumaray, Agathe Chevenez et Jean-Claude Lefebvre.

Zélie Siakhem

Pour son livre Western Chorba, en présence de Philippe Bouvier et Frédérick Houdaer, fondateurs des éditions le Clos Jouve. Constitué de deux parties, le premier ouvrage de Zélie Siakhem raconte l'histoire de Katia, fille du peintre M'Hamed Issiakhem et de Pouchkina, figure iconique de l'intelligentzia algérienne, suivie de portraits de femmes s'étant réinventées après une séparation.

Camille Bordenet

Pour son roman Sous leurs pas, les années. Constance doit rentrer dans son bourg natal en Isère car sa grand-mère est décédée. Aujourd’hui installée à Paris, elle appréhende de retourner d’où elle vient et de croiser Jess, cette presque sœur de l’adolescence qu’elle a également quittée sans un mot à dix-huit ans. Jess, elle, n’en est jamais partie. À bord de son car scolaire ou de sa voiture auto-école, elle est chez elle. Les deux femmes pourront-elles se retrouver et encore se comprendre, ou se sont-elles engagées sur des pentes trop contraires ?

Vincent Tassy et Adrien Party

Pour leurs livres Festin de larmes et Stoker et Dracula, la fabrique d'une légende. La librairie Traits d'Union propose une double rencontre autour du thème des vampires en invitant Vincent Tassy et Adrien Party, respectivement auteurs de Festin de larmes, un nouveau regard sur le mythe des vampires les transformant en buveurs de larmes avec une emphase sur la fascination qu’ils exercent, et de Stoker et Dracula, la fabrique d'une légende, retraçant la création du mythe de Dracula.

Erri de Luca

À l'occasion du festival Italissimo, l'écrivain italien Erri de Luca dialoguera avec Anna Pastore, directrice de l'Istituto Italiano di Cultura di Lione à propos de l'ensemble de son œuvre et pour présenter le volume de la collection Quarto de chez Gallimard qui lui est dédié, rassemblant ses principaux romans et pièces de théâtre ainsi que plusieurs inédits en français.

Julia Sintzen

Pour son roman Sporen. Fragmenté en plusieurs chapitres, ce roman raconte l'histoire du couple de Rinske et Wim dans les Pays-Bas de l’après-guerre, une vie hantée par de nombreux fantômes, légendes et cicatrices.

Lucie Baratte

Pour son livre Roman de Ronce et d'Épine. Cet ouvrage suit l'histoire de Ronce et Épine, deux sœurs jumelles, dans un univers mystérieux et moyenâgeux. Pour fuir leur vie recluse, elles s’adonnent à de dévorantes passions : la broderie pour Ronce, et la chasse pour Épine, dans une forêt où rôde un esprit vengeur.

Jakuta Alikavazovic

Pour son livre Au grand jamais. Après avoir récemment perdu sa mère, la narratrice utilise cette disparition comme une clé pour résoudre l'énigme qu'est une personne, et collecte les symptômes d'une histoire refoulée jusqu'à en exhumer le cœur battant, tout en échos et replis secrets.

Mathilda di Matteo

Pour son roman La bonne mère. 800 kilomètres séparent Clara de sa mère Véro depuis qu'elle a quitté Marseille pour étudier à Paris. Un week-end, elle rend visite à ses parents accompagnée de Raphaël, venant d'un milieu plus bourgeois et auprès de qui Clara gomme son accent, lisse ses émotions et surtout cache les photos de sa mère en veste léopard et jupe à strass. Lors de ce week-end, les illusions s'estompent et mère et fille vont mieux se comprendre et trouver la force d'être libres.

Fabrice Gabriel

Pour son livre Au cinéma central. Dans cet autoportrait, Fabrice Gabriel raconte son initiation à la vie grâce au cinéma, de son enfance lorraine à New York et Berlin en passant par Paris.

Rachid Benzine

Pour son roman L'homme qui lisait des livres. Entre les ruines fumantes de Gaza et les pages jaunies des livres, un vieil homme rencontre un jeune photographe français. De l'exode à la prison, des engagements à la désillusion politique, du théâtre aux amours, ses récits racontent comment les livres peuvent sauver dans un monde où les bombes tentent d'avoir le dernier mot.

Lauren Bastide

Pour son livre Enfin seule. Les femmes ont mis des siècles à conquérir le droit d’être seules et à s’affranchir de la surveillance du père, du mari et de la société. Aujourd’hui, elles le peuvent enfin mais leur solitude reste mal vue, y compris par elles-mêmes, nombreuses à la vivre comme une souffrance ou un échec. Entre analyse historique et récit personnel, cet ouvrage invite à changer de regard sur les femmes seules.

Fabrice Humbert

Pour son roman De l'autre côté de la vie. Dans un futur proche, un homme fuit hors de Paris avec ses deux enfants alors que la ville est en proie à la guerre civile pour rejoindre une République du Jura sans doute illusoire. Au fil de la route, parcourue en voiture, à dos d'âne et à pied, réserve son lot de dangers mortels, mais aussi de belles rencontres.

Bernard Lahire

Pour son livre Savoir ou périr. À l’heure où la recherche est mise à mal, où l’évaluation à l’école est devenue une obsession et où une guerre contre les sciences est menée aux États-Unis, le rapport au savoir doit être repensé. Cet ouvrage explore comment remettre les processus d’apprentissage au cœur du système scolaire et l’activité de création scientifique au cœur des institutions de recherche.

Jérôme Savoyen

Pour son roman graphique IRL. Le quotidien de Roxane, élève de terminale, ressemble à celui des gens de son âge, entre copines, lycée et parents. Ce que tout le monde ignore, c'est qu'elle est une habituée du dark web, où elle sert d'intermédiaire anonyme dans la fabrication et la vente de faux papiers. Un jour, pour un gros coup, elle accepte de rencontrer un de ses clients dans la vraie vie. L'existence tranquille de la lycéenne bascule aussitôt, entre menaces et paranoïa.

Nine Antico

Pour sa bande dessinée Obsession. À 38 ans, au lendemain d’une séparation douloureuse, Nine Antico embarque à Venise pour comprendre les schémas qui ont structuré ses relations sexuelles et amoureuses. La gondole glisse sur les canaux des fantasmes, dévoile l’architecture des souvenirs et questionne la part de conditionnement et de volonté dans la construction du désir.

Maïa Mazaurette

Pour son livre Maison close. Depuis deux décennies, Maïa Mazaurette étudie la sexualité de ses contemporains. En s’inspirant des philosophes grecs qui encourageaient à se construire un palais de la mémoire pour y ranger les apprentissages, elle propose désormais de s’inventer une maison close, un lieu de plaisirs dédié aux fantasmes et à la construction d’une utopie intime et libératrice.

Sarah Chiche

Pour son roman Aimer. Suisse, 1984. Margaux, neuf ans, se jette dans les eaux glacées du lac Léman. Pétrifié, Alexis, son camarade de classe, assiste à son sauvetage. Entre les deux enfants naît alors une complicité vibrante. Mais bientôt, Margaux disparaît mystérieusement. Quarante ans plus tard, tous deux se retrouvent par hasard. Entre eux, l'amour est intact, aussi brûlant qu'au premier jour. Mais aimer à cinquante ans, est-ce encore possible quand le monde lui-même semble s'effondrer ?

Kaouther Adimi

Pour son livre La joie ennemie. Au cours d'une nuit passée à l’Institut du monde arabe pour raconter le destin de la peintre algérienne Baya,  un autre récit s’impose pour Kaouther Adimi : le sien, et comment ses parents ont choisi de retourner s'installer en Algérie en 1994, alors que le pays s’enfonçait dans la violence.

Michel Hazanavicius

Pour son livre Carnets d'Ukraine. En novembre 2023, Michel Hazanavicius a passé quelques jours sur le front en Ukraine pour y rencontrer ceux qui combattent. La plupart ne sont pas militaires de carrière et n'auraient jamais imaginé se retrouver dans une tranchée. Voici un carnet de voyage racontant ces rencontres.

Audrey Arnod

Pour ses livres De l’écran à la page - tome 1 et 2. Connue pour filmer son quotidien sur les réseaux sociaux, Audrey Arnod partage dans son premier livre ses recettes de cuisine, et dans le second son parcours ainsi que ses indispensables beauté, accompagnés de conseils et d'astuces.

Paul Gasnier

Pour son roman La collision. En 2012, en plein centre-ville de Lyon, une femme décède brutalement, percutée par un jeune garçon en motocross faisant du rodéo urbain à 80 km/h. Dix ans plus tard, son fils, toujours hanté par le drame, est devenu journaliste. Il décide de se replonger dans la complexité de cet accident, et de se lancer sur les traces du motard pour comprendre d’où il vient, quel a été son parcours et comment un tel évènement a été rendu possible.