Que ma volonté soit faite, le bal du diable
Possession / Curieux sur le papier, désastreux dans son exécution, ce croisement entre drame rural et fantastique échoue sur toute la ligne faute de boussole cinématographique cohérente. En salle le 3 décembre.
Photo : Que ma volonté soit faite © New Story
Une jeune fille vivant avec père et frères dans la ferme familiale est rattrapée par un pouvoir monstrueux qui s'éveille lorsqu'elle éprouve du désir. La rencontre rêvée entre Carrie et Les Chiens de Pailles ? Que nenni ! Un pauvre drame austère partagé entre un amateurisme coupable et de pesantes prétentions thématiques. Le manque de moyens ne saurait justifier une exécution aussi négligée. Mal joué, mal raconté, platement filmé, Que ma volonté soit faite se réfugie éhontément derrière des allégories opportunistes. Il ne suscite chez nous qu'une antipathie croissante, jusqu'à un final révulsant qui parachève une détestation totale.

