La Pire mère au monde, jamais sans ma fille
En sursis / Une comédie aux influences de cartoon pleine de bonne volonté mais qui ne réussit son pari que par intermittence. En salle le 24 décembre 2025.
Photo : La Pire mère au monde © Moonlight Distribution
Pour son premier long-métrage, Pierre Mazingarbe narre l'histoire de Louise, brillante substitut du procureur, mutée dans un petit tribunal où officie sa mère à qui elle n'a pas adressé la parole depuis quinze ans. Le cinéaste assume ses références avec en ligne de mire les comédies déjantées des débuts d'Albert Dupontel. Malheureusement, il ne touche jamais du doigt le souffle anar qui faisait la force de son modèle. Ici, tout sonne trop artificiel pour convaincre, des dialogues aux rebondissements scénaristiques, même si certains gags atteignent leur cible (les chiens aux noms d'anciens premiers ministres).

