DJ Anorak : l'art de prendre une "veste"...

Publié Samedi 3 décembre 2011

Mercredi 30 novembre, DJ Anorak avait pour mission d'assurer la première partie du concert de Jamiroquaï à la Halle Tony-Garnier de Lyon. C'est peu dire qu'il a fait "choux blanc"... Retour sur un vrai bide.

Un jour sans. Telle fut l'impression dominante en voyant DJ Anorak quitter la scène de la Halle Tony-Garnier de Lyon, mercredi 30 novembre, à la fin de son set en première partie de Jamiroquaï. Durant 45 minutes interminables, il a eu beau agiter les bras en l'air, passer son temps à enlever son casque, remettre son casque, etc., rien n'y fit : le public lyonnais est resté de marbre et hermétique à sa "musique", à l'exception de quelques spectateurs, "chauffés" par la bière ou quelques fumettes stupéfiantes. Il devait falloir au moins ça pour décoller. Encore que. À tel point que le DJ n'a été applaudi que pour mieux saluer son départ ! Un comble. C'est bien la première fois que je vois un artiste se faire siffler en première partie. Comment aurait-il pu en être autrement ? Les "arrangements musicaux" proposés ne cassaient, il est vrai, pas trois pattes à un canard, mais ressemblaient beaucoup en revanche au cri de ces pauvres volatiles ! De la "soupe" indigeste, sans saveur, sans énergie, sans rythme. Un truc à faire passer de la musique "easy listening" pour du Mozart... J'ai renoncé à compter le nombre de fois où j'ai consulté mon portable pour vérifier l'heure ou ma messagerie, tant je m'ennuyais à mourir. Si ma place avait été en gradins, je me serai sans doute endormi... et ce malgré des ultra basses assez puissantes pour me retourner l'intérieur des intestins. Sans maîtrise, la puissance n'est rien... CQFD.

Bref, Anorak a pris une véritable "veste" ce soir-là. Une fermeture éclair sur sa carrière ? On n'ira pas jusque-là. En attendant, durant cette première partie, il fallait fermer les paupières... et surtout ses oreilles !

© Bruno SleeplessÂ