CLOCLO

Publié Mercredi 28 mars 2012

Aller voir Cloclo, c'est succomber au plaisir un peu coupable, avouons-le, d'un petit revival années 70, avec pattes d'eph., brushing kingsize, super variétoche et boîte à rythme. Le moment idéal, pense-t-on, pour enfin percer à jour le mystère de l'adoration de Tante Huguette pour la star bêtement décédée au faîte de sa gloire. 

Le film, méchamment didactique, démarre sur l'enfance egyptienne d'un petit garçon assez fade, dans une esthétique télé grand budget, qui met assez mal à l'aise. Jérémie Rénier très blond et toujours aussi mignon, s'escrime 2 heures durant, à donner un semblant de vie au personnage, connu pourtant pour son dynamisme, mais qui paraît ici mou et sans grand intérêt. Le réalisateur a beau chercher des failles et de la profondeur à notre héros, on est sans cesse confronté à un scénario plat et à une photo très papier glacé, à des prises de vue déplacées (plans immenses notamment) qui donnent à l'ensemble un aspect complètement artificiel.

Le seul point positif sera sans doute d'apprendre que Cloclo était aussi habité par les méandres de la création musicale que Sarkozy par le bien être général.

Ce que l'on ne dira pas à Tante Huguette.Â