Pop Mylène
Édito du n°856 - mercredi 19 septembre 2012 - Petit Bulletin Grenoble

Mylène, jeune fille légère et pleinement dans son temps, est comme Chilly Gonzales : « [sa] religion, c'est la religion de la pop ». Elle arpente ainsi inlassablement les salles de l'agglo, entre réels plaisirs de la découverte et légères frustrations. Car oui, même si Mylène se rend avec joie à pratiquement tous les concerts qu'on lui propose, elle est un peu frustrée de devoir bouger à Lyon, Paris ou ailleurs, pour aller écouter les artistes qui sont, selon son entourage super branché niveau modernité, ceux qui font la musique d'aujourd'hui - une affirmation en soi discutable ; mais bon, les amis de Mylène sont comme tout le monde : perfectibles.
Elle est donc contente que le paysage grenoblois évolue, qu'un festival sexy se profile, que la salle annoncée comme le messie depuis 1250 ans arrive enfin... Oui, Mylène est pleine de rêves, et espère que Grenoble, cette ville roots et nature, où la chaussure de randonnée semble plus utilisée que celle de danse (c'est fou le nombre de concerts qu'on peut faire assis par ici), et où la vie nocturne est réduite à son strict minimum, deviendra dans un avenir proche un temple des musiques actuelles dans toute leur diversité. « Ce que j'aime quand j'écoute les morceaux, c'est que quelqu'un a planifié ça pour moi. C'est l'esprit pop, une idée très courte souvent, et très efficace » explique Chilly Gonzales. Mylène attend avec impatience qu'on vienne la planifier à domicile.