Les bons plans de la semaine tiennent dans un mouchoir de poche. À l'approche des fêtes, l'agenda lyonnais se resserre drastiquement : quelques propositions bien choisies de jeudi à samedi, puis rideau. De quoi tout de même sortir, flâner, dénicher un cadeau malin ou s'offrir une parenthèse culturelle avant la pause générale.
L'association de commerçants et artisans MyPresqu’île lance son nouveau guide Pépites et transforme la place des Jacobins en piste de danse. Ambiance 80's assumée : patins et boule à facettes sont de sortie. Le collectif Des Gens cool s'occupe de la bande-son, pendant que vin chaud et gourmandises sont servis pour l'endurance. De 17h à 20h.
Tarif : gratuit
L'Aquarium ciné-café accueille le collectif Balafre autour d'une soirée intitulée "Femmes et queers face à l'alcool", elle s’articule autour du documentaire Boire d'Élise Le Bivic, enquête sur cette substance omniprésente, rarement questionnée, et souvent maquillée en art de vivre. La projection est suivie d'une rencontre avec les autrices Charlotte Peyronnet et Marie Thomas, dont les travaux interrogent les angles morts sociaux, politiques et intimes de la consommation d'alcool. Un rendez-vous salutaire, à quelques jours des fêtes. À partir de 20h.
Tarif : de 5 à 7€
Le collectif Quidam? remet le couvert pour une nuit audiovisuelle au bar La Pente. Le principe, faire dialoguer la musique de Gillion Tracck's et e-cid avec le VJing de VFG. On navigue ici dans les eaux du Glitch Art, cette esthétique de l'erreur numérique et du bug magnifié. Mais aussi, blind-test à l'envers, tombola locale : c'est pointu mais participatif. De 20h à 1h.
Tarif : prix libre
Julie Ciapin installe durant deux jours sa Machine vagabonde au Taille-crayon. Le concept tranche avec la spéculation ambiante : ici, c'est prix libre. Objets du quotidien, bibelots, meubles fatigués. Une démarche d'économie circulaire brute, pour ceux qui aiment fouiller. De 17h à 22h.
Tarif : entrée libre
Durant deux jours, Ruth Childs présente Fun times aux Subs. Nièce de Lucinda Childs (papesse de la post-modern dance américaine), elle s'émancipe de la rigueur minimaliste familiale pour explorer le chaos. Sur scène, ça rit jaune, ça grimace, ça dérape. Une critique acide de l'injonction au bonheur qui rappelle les performances dérangées de la scène suisse contemporaine. À partir de 20h.
Tarif : de 5 à 18 €
Avis aux retardataires : c’est complet, mais la bourse aux billets pourrait vous sauver. Le duo de Brighton Lambrini girls débarque au Marché Gare pour défendre leur premier album Who let the dogs out. Adoubées par Iggy Pop en personne (le parrain du punk a du flair), Phoebe Lunny et Lilly Macieira pratiquent un noise-punk féroce, nourri à la culture des pubs anglais et aux revendications queer. À partir de 20h.
Tarif : de 13 à 17 €
Le collectif Monochrome prend 5 ans et invite le producteur japonais Wata Igarashi, l'un des architectes de la techno mentale et de ses boucles hypnotiques au Sucre. Il partage l'affiche avec Aerae et Porunñ. De 23h à 5h.
Tarif : de 12 à 16 €
Le Vélcroc accueille le food truck Papa Coco. Le programme tient en une ligne : manger des huîtres, boire du blanc, chiner des vêtements de seconde main de La Frip'. Un hédonisme de comptoir, efficace pour esquiver la pression des fêtes, le tout sur fond de DJ set avec Les Frères fêtards. De 12h à minuit.
Tarif : gratuit
L'Aquarium ciné-café ressort la Dreamcast pour une soirée Tony Hawk's pro skater 2. La nostalgie du skate des années 2000, bande-son punk-rock incluse. À tester aussi : la Playdate, cette étrange console jaune à manivelle éditée par Panic. Dès 19h30.
Tarif : prix libre
Les Polissonnes détournent les codes des fêtes de Noël à La Commune. La troupe lyonnaise pratique un new burlesque narratif où on ne fait pas que s'effeuiller, on raconte une histoire. Ici, des agents secrets devenus lutins affrontent une mère Noël tyrannique. De 20h à 22h.
Tarif : 5 €

