Véritable hymne à la tolérance, le reportage photographique de François-Marie Périer afin de retracer l'hypothétique voyage du Christ oscille entre beauté esthétisante et vérités anciennes. Les clichés, des vues de paysages et de personnages de chair ou de pierre, sont à découvrir à la galerie La Vina.
Le parcours hypothétique du Christ, tel est le point de départ de l'exposition Q(o)uest, les chemins du Graal présentant les photographies de François-Marie Périer, galeriste de la Vina. À l'heure où les religions sont toujours sujettes aux conflits, cet ancien guide touristique a apparenté les routes, de l'Inde jusqu'à l'Irlande, à la quête des origines et en a rapporté un séduisant témoignage visuel.
De clichés en clichés, les histoires qui se racontent trouvent des similitudes dans l'iconographie comme dans le mythe. L'artiste-galeriste explique d'ailleurs avec beaucoup de verve les influences diverses des pays les uns sur les autres, notamment l'importance de la route de la soie et celle de l'étain dans la propagation du christianisme.
Mais au-delà de cet essai spirituel, ce sont surtout les images qui retiennent l'attention : les statues, de Bouddha au Christ, prennent vie dans leurs apparats de pierre, les paysages indiens se déclinent en somptueux camaïeux bleus-violets tandis que l'Irlande déploie sa palette grise-verte. Les hommes y sont capturés avec simplicité mais intensité. Des photographies à la lisière du reportage, dont la beauté esthétique est mise en exergue grâce au regard de François-Marie Périer.
Q(o)uest, les chemins du Graal, jusqu'au samedi 7 novembre à la galerie La Vina