C'était 2017... / Avec une nouvelle initiative passionnante et un théâtre qui change.
Le PB d'or de l'initiative enthousiasmante : les Grands rassemblements
Fin décembre 2016, Rachid Ouramdane et Yoann Bourgeois, les deux nouveaux directeurs du Centre chorégraphique national de Grenoble, lançaient à la MC2 la première édition d'une drôle d'aventure : les Grands rassemblements, « temps partagés avec le public » construits autour de spectacles, de performances, d'ateliers, d'échanges...
En envahissant deux soirs de suite tous les lieux du théâtre, des salles de spectacle aux studios en passant par le bar et le hall, les artistes qu'ils ont invités (principalement des chorégraphes et des circassiens) ont proposé un moment d'une grande intensité pour le public, qui n'avait qu'à se laisser porter par le mouvement – et s'émouvoir devant le concert de Yaël Naim avec des circassiens, l'une des plus belles choses vues ces dernières années. Logique donc que nous ayons mis en "une" du journal en mai dernier l'édition 2, qui a eu lieu au Magasin des horizons (et qui a été réussie, même si elle avait une autre couleur – photo).
À noter que le prochain Grand rassemblement devrait avoir lieu en juin 2018 dans un nouvel endroit de l'agglo grenobloise : on vous tiendra au courant dès que tout sera calé.
Le PB d'or du lieu qui nous a surpris : le Théâtre municipal de Grenoble
En septembre, nous avons couché sur papier une impression qui devenait de plus en plus prégnante depuis quelques années : oui, une partie de la ligne artistique du Théâtre municipal de Grenoble a changé, et en bien selon nous. La directrice et son administratrice se positionnent désormais touche par touche sur un créneau peu défendu par les autres salles de l'agglo : celui des spectacles véritablement décalés dans le ton (souvent drôle) comme dans la forme (on est souvent loin du théâtre classique).
Un article qui, lors de sa publication dans nos colonnes, a suscité de nombreuses réactions (dès que l'on évoque de près ou de loin la Ville de Grenoble, à qui "appartient" le théâtre, tout le monde a son mot à dire), certes ; mais nous maintenons tout de même notre enthousiasme au vu de la programmation du prochain semestre – le spectacle Bigre, joué deux soirs début mars, en meilleur exemple.