L'Hexagone et la Rampe se dévoilent

Que verra-t-on la saison prochaine à l'Hexagone (la scène nationale de Meylan) et à la Rampe (la scène régionale conventionnée danse et musiques d'Échirolles) ? Éléments de réponse... AM


Un peu moins de spectacles, mais plus de dates pour la majorité d'entre eux : tel est le nouveau credo de l'Hexagone, et l'on ne peut que s'en réjouir, tant le théâtre a besoin de séries pour vivre (grâce notamment au bouche à oreille).

La saison prochaine, sur la scène de Meylan, on retrouvera ainsi avec plaisir, sur trois soirs, Philippe Car et son Agence de voyages imaginaires. Le metteur en scène, adepte des relectures énergiques des classiques du répertoire (on se souvient d'un excellent Bourgeois Gentilhomme) s'attaquera cette fois-ici au Cid (photo) de Corneille. Au rayon des autres retours attendus, le truculent Oscar Gómez Mata (avec La Maison d'antan, d'après Stevenson) ou encore le Turak Théâtre de Michel Laubu (Sur les traces du ITFO).

Toujours au rayon théâtre, on espère beaucoup du Tête haute de Cyril Teste, sur un texte de Jouanneau. Pourquoi ? Parce que Cyril Teste est un metteur en scène au langage scénographique et visuel extrêmement fort. Et on apprécie que David Gauchard laisse Shakespeare de côté (même si on a toujours défendu ses spectacles), pour se pencher cette fois-ci sur Léonid Andreïev, contemporain de Tchékhov.

À noter enfin qu'en tout début de saison (du 3 au 13 octobre), l'Hexagone lancera la septième édition de ses maintenant incontournables Rencontres-i (biennale arts sciences). Mais ça, on en reparlera à la rentrée, car le sujet mérite un long développement – ainsi, en accord avec l'État, l'Hexagone va progressivement se transformer en scène arts et sciences.

Let's dance

À la Rampe d'Échirolles, forcément, on retrouvera une importante programmation danse, avec du Carolyn Carlson (Innana), du Dada Masilo (avec un Swan Lake qui a fait grand bruit à sa création), du Preljocaj (Le Sacre du printemps)...

De notre côté, on retient surtout la reprise du Echoa (photo) de la compagnie lyonnaise Arcosm, véritable bijou entre danse et musique au succès mondial (il tourne toujours, dix ans après sa création), le retour de la compagnie La Vouivre (avec Pardi } ), et les nouvelles créations des Grenoblois Nicolas Hubert (Circonférence) et Bouba Landrille Tchouda (La preuve par l'autre).

Et comme la Rampe, ce n'est pas que de la danse (et de la musique, classique notamment), on note aussi la venue de l'excellente compagnie La Cordonnerie avec un nouveau ciné-spectacle (Hansel et Gretel).

Présentation de saison de la Rampe, mercredi 12 juin à 18h30
Présentation de saison de l'Hexagone, mardi 18 juin à 19h


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