IAM, en 2012

Édito du n°852 - mercredi 11 juillet 2012 - Petit Bulletin Grenoble

C’était IAM devant 25 000 personnes, et c’était de « la tuerie » (expression très en vogue la semaine dernière). Le jeudi 5 juillet, le Mouv’ et la Ville de Grenoble s’associaient pour proposer un grand concert gratuit, avec IAM en tête d’affiche. Oui, IAM, les rappeurs de « planète Marseille » dont on avait un peu oublié l’existence depuis une quinzaine d’années.

Pourtant, IAM en live, même en 2012, ça vaut le détour ! Aller à un concert d’IAM aujourd’hui, c’est un peu comme partir en vacances avec Nostalgie à fond dans la voiture, en balayant l’air de haut en bas avec son bras et en s’égosillant sur les tubes d’une autre époque. Sauf que ceux d’IAM sont toujours d’une facture hautement respectable, comme l’on a pu s’en rendre compte à l’anneau de vitesse du parc Paul-Mistral.

Débuter avec L’École du micro d’argent, enchaîner avec L'Empire du côté obscur, Nés sous la même étoile, lâcher un couplet d’Un cri court dans la nuit, ou terminer avec les monumentaux Petit frère et Je danse le mia, sans que jamais le show ne se transforme en une version rap de la tournée Âge tendre et tête de bois (même si quand Akhenaton & co ont sorti leurs lasers fluo, on a eu peur), il fallait le faire. Les membres d’IAM ont relevé le défi, comme à la bonne époque (1997), en s’autorisant néanmoins quelques nouveautés pas forcément convaincantes. Et le public, survolté, en a redemandé (trois rappels). Du coup, on attend avec impatience l’été prochain, pour qu’on nous ressorte une autre vieillerie aussi fringante. Des propositions ?

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