Gloire à Klaus Nomi

Édito du n°896 - mercredi 10 juillet 2013 - Petit Bulletin Grenoble

Le 6 août prochain, cela fera trente ans que la comète Klaus Nomi aura cessé de briller. Un artiste qui taillait dans un seul bloc sa musique et son personnage de clown triste venu de l’espace, à la manière d’un David Bowie.

Et une voix de castrat à l’accent allemand à couper au couteau, habillée par des sons synthétiques très new wave : telle était la magie Klaus Nomi, gravée sur les deux albums laissés à la postérité. Des œuvres émaillées de bijoux composés ou repris, comme sa sublime version du Cold Song de Purcell qui le révéla au grand public – Klaus Nomi connut tout de suite un important succès, malgré le côté anachronique de son univers et la méfiance des grands pontes de l’industrie du disque à son égard.

Que reste-t-il de Klaus Nomi en 2013 ? Une image surtout, fantomatique, effrayante, captivante, reprise (singée?) par certains – Matthieu Chédid, Nicola Sirkis... Et une voix, exceptionnelle, cristalline, divine.

Pour être à la page, on a donc tout l’été pour réviser la courte discographie de celui qui fut l’une des premières célébrités à mourir du sida, à l’aube de la quarantaine. Et comme c’est sa musique qui parle le mieux de lui, retrouvez cet édito en ligne agrémenté de nombreuses vidéos. Une façon assez agréable de vous appâter vers notre site internet qui lui, contrairement à la version papier de ce journal, ne prendra pas de vacances à partir du 17 juillet – date, vous l’aurez compris, de notre dernier numéro de la saison !

À lire : Ovni Nomi, un passionnant portrait de Libé consacré à Klaus Nomi

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