Mardi 11 avril 2023 Outre Fake Oddity, ces cinq (et même un peu plus) groupes ou artistes solo ont marqué la pop lyonnaise des années 2000 de leur empreinte.
C'est devenu une tradition dans nos pages, permise par la rareté – et la qualité toujours renouvelée, il faut bien le dire – de leurs concerts : quand les Purple Lords sont programmés, cette fois-ci à la Marquise, le 21 février, on se sent un peu obligé – moralement obligé – d'en parler. Déjà, comme on l'expliquait, parce que ça n'arrive pas tous les jours ; parce qu'on a fait une croix sur l'idée qu'ils feraient un jour carrière puisque eux-mêmes semblent y avoir renoncé non sans un certain panache – mais quand on est un Lord, on ne fait pas carrière – et qu'on les retrouve donc avec d'autant plus de plaisir désintéressé. Et aussi parce que voir ceux qui s'appelaient jadis The Purple Lords of the Sonic Church relève un peu du pèlerinage – surtout quand on y retrouve à la basse une autre figure d'un petit âge d'or lyonnais : Sébastien Goguey alias Selar. Et que s'assurer qu'ils sont toujours là quelque part, en capacité de dégainer leurs Black Rider ou Real Cowboys Wear Mascara suffit à nous persuader que ce groupe écraserait d'un coup de talon n'importe quelle concurrence, et que le fait de ne pas s'en donner la peine vaut tous les triomphes.
Stéphane Duchêne
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