Vendredi 12 avril 2024 Le musicien Marc Loopuyt propose 24 concerts-dialogues entre son târ arménien et le chant des oiseaux dans les espaces verts de la métropole. Une expérience magnétique.
Fête / On a beau arpenter Lyon en tout sens (c'est même un peu le principe) impossible de tout voir d'une Fête de la musique. Et puisqu'il faut bien faire des choix dans la vie (et dans la ville), on a sélectionné pour vous cinq destinations possibles à suivre en ce mercredi 21 juin.
Electro Stimulations
Parmi les événements qui se tiendront dans le 1er arrondissement (concert jazz au Musée des Beaux-Arts, la traditionnelle fanfare de la place Sathonay), celui qui se tiendra au Subs est réservé à ceux qui « aiment la musique mais pas la fête qui va avec » (et ils sont nombreux, généralement ceux qui aiment vraiment la musique). Avec Electro Stimulations, les Subs proposent de commencer par un échauffement dirigé par Katerina Andreou, chorégraphe et nostalgique des raves. Une fois bien chauds, on pourra onduler n'importe comment sur la techno industrielle de L'Atläs puis se raidir sur la musique à l'esthétique cold de Lovataraxx. Ça changera forcément des reprises de Téléphone ou de Don't look back in anger déversées sur tous les trottoirs de France.
Aux Subs (1er) à partir de 19h
Supergombo
Toujours dans le 1er, du côté de la rue Burdeau, l'ambiance sera plus afro avec Supergombo, « Afro-Funk-Futuristic Band »qui mêle habilement et en rythmes (fous) m'balax sénégalais, soukous congolais, funk US et jazz mondial. Une musique venue d'ailleurs mais en fait surtout d'ici, à Lyon, dans l'esprit du Tout-Puissant Orchestre Poly-Rythmo ou du Super Etoile de Dakar. Le groupe d'Etienne Kermarc, qui a grandi à Abidjan, mêle ainsi sonorités futuristes et incunables 70's dans un splendide mélange rétro-futuriste.
Auprès de Mon Arbre (1er) à partir de 18h30
Quatuor Debussy et ses invités
Toujours enthousiaste et à l'initiative lorsqu'il s'agit de fêter la musique, le Quatuor Debussy, cette grande institution lyonnaise actuellement en résidence à l'Institut Social Expérimental Favre Chazière, organise une scène ouverte pour laquelle un appel à projets avait été lancée en avril. Musiciens « des plus conventionnels aux plus originaux » à se produire sous toutes formes souhaitées (il est probable que les reprises de Téléphone soient autorisées, du coup). Et les autres à venir écouter et fréquenter la buvette et plus généralement à découvrir ce lieu bucolique.
À l'Institut Social Expérimental Favre Chazière (4e) à partir de 18h
After Geography et Fontanarosa
Haut lieu traditionnel de la fête de la musique avec le Ninkasi, le 7e arrondissement accueille en ce lieu même deux groupes du cru particulièrement en verve. D'abord, After Geography, duo à la veine pop lorgnant vers ce qui s'est fait de meilleur du côté de l'Angleterre. Ensuite Fontanarosa, le projet, déjà plutôt ancien, d'abord solo puis matérialisé en groupe, de Paul Verwaerde, un anglais (comme son nom ne l'indique pas) plutôt voyageur et posé à Lyon depuis pas mal de temps. La veine est pop également mais beaucoup plus chercheuse et joueuse. Le spot idéal des amateurs de pop.
Au Ninkasi (7e) à partir de 20h
Dervish Spirit
Si vous n'avez jamais vu un spectacle de musique soufie, cette Fête de la musique pourrait être l'occasion de réparer cet impair. Du côté du 8e arrondissement, se présentera sous le patronage de l'Institut Français de Civilisation Musulmane, Dervish Spirit, une formation qui célèbre la musique et la danse soufie (des Balkans à l'Orient) par l'interprétation du répertoire des confréries soufies Bektashi venues d'Albanie. Les instruments traditionnels (sharki – luth albanais à cordes pincées –, qanun, ud et dafce) sont accompagnés d'une chorale féminine et de la danse sacrée des derviches. Enchanteur.
À l'Institut Français de Civilisation Musulmane (8e) à partir de 18h30
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