Composé de la pianiste Nina Gat et de la batteuse Ananda Brandaõ, le duo Ninanda se situe au carrefour du jazz instrumental moderne et des arrangements vocaux aériens aux accents de folk onirique, comme une force magique dans un nouveau monde de métissages.
Entre rythmiques endiablées, claviers électro et chants engagés dans l’esprit d’une cérémonie vaudou, le quintet Nana Benz du Togo créé un digital voodoo, en portant des paroles féministes et écologistes par une musique minimaliste, dansante et accrocheuse aux pouvoirs aussi hypnotiques que fédérateurs.
Un an après la sortie se son dernier album, Acoustic, Tiken Jah Fakoly débarque au Radiant-Bellevue dans le cadre de sa tournée acoustique pour revisiter 25 ans de répertoire et ses plus grands succès, influencés à la fois par le reggae jamaïcain, le blues africain et le hip-hop.
Fils du légendaire Fela, inventeur de l'afrobeat, Seun Kuti a pris la tête de son groupe Egypt 80 lorsqu'il n'avait que quatorze ans. Suivant la volonté de son père, Seun a repris l’étendard, au chant et au saxophone, perpétuant une musique et un engagement que, peu à peu, il a modelés à son image.
Depuis plus de vingt ans, les sept musiciens du collectif sud-africain Bcuc sillonnent les scènes des plus grands festivals du monde avec leur Africangugu, cocktail explosif de percussions hypnotiques, de chants puissants en zulu et en sotho, avec une basse électrique qui fait vibrer, entre musique traditionnelle sud-africaine, chaleur de la soul, liberté du rock et énergie du hip-hop.
Animatrice de radio sur la station sud-africaine Johannesburg Kaya959, NickyB est aussi éducatrice, pédagogue, militante musicale et surtout DJ, qui passe dans ses sets du jazz au folk en passant par le funk, l’électro, la house ou les musiques africaines, un cocktail détonnant qu'elle partagera sur la scène de Jazz à Vienne.
Dirigé par Michel Reyes, le Only Big Band est une formation du Conservatoire Musicalia de Dardilly, qui navigue depuis vingt ans entre des répertoires swing, latin-jazz et funk. Ce concert à Jazz à Vienne rendra hommage à Michel Legrand, avec un programme composé de ses thèmes de cinéma les plus célèbres, ainsi que d'autres œuvres moins connues pour grand orchestre de jazz.
À travers une transe douce et minimaliste, Yosefe et Yobu, les deux membres du Madalitso Band, font voyager leur musique née dans les bidonvilles de Lilongwe, la capitale du Malawi.
Entre urgence afrobeat, souplesse funk, alchimie dub et liesse highlife, le duo Ireke s'est entouré de deux nouvelles membres pour la sortie de son album Tropikadelic, sorti il y a deux ans. Les voici accompagnés de Nayel Hoxo, son flow puissant et son héritage nigéro-béninois, ainsi que Agnès Hélène, son buggle et ses textes aériens.
Dans ce quintet sans leader, le cor anglais côtoie lʼélectro, le violon flirte avec la basse électrique et la mandoline tourne autour de la clarinette dans un melting pot d'influences, entre les Caraïbes, l'Inde, l'Afrique et le Brésil.
De tous les genres, la chanteuse, autrice et compositrice québécoise Dominique Fils-Aimé a choisi le jazz car c'est celui qui lui offre le plus de liberté. D'origine haïtienne, elle a exploré dans ses trois premiers albums ses influences musicales afro-américaines avant de se tourner vers la nature dans le dernier, Our roots run deep, sorti en 2023.
Chanteur de pop et pianiste de jazz, Jamie Cullum bluffe la critique avec ses relectures du Great American Songbook, ses reprises de tubes planétaires ou ses compositions, qu'il incarne sur scène avec décontraction et dynamisme tout en les insufflant de ses nombreuses influences, qu'il présente notamment dans un émission sur la BBC.
Ancien chanteur du quatuor rock Span, Jarle Bernhoft s'est lancé en solo sous le nom de Bernhoft après la dissolution du groupe en 2005. Depuis, il évolue sur scène en utilisant des techniques de looper en direct pour créer des arrangements complexes et dynamiques.
Liés par une complicité rare, la batteuse Lada Obradovic et le claviériste David Tixier construisent au fil de leurs albums une musique qui allie un jazz instrumental au récit de fables sociétales, politiques ou intimes, le tout parté par mélodies séduisantes et entêtantes, des rythmes soutenus et des grooves lancinants.
Soirée sous le signe du hip-hop, avec d'un côté Rejjie Snow, rappeur irlandais au style unique, qui mêle dans sa musique des influences de hip-hop, de jazz et de musiques brésiliennes, et de l'autre, GoldLink, qui fusionne house, afrobeat, soul et jazz.
Sur des sonorités entre néo-soul, funk fusion et autres expérimentations, Slin et Mito posent leurs textes incisifs pour créer un rap brut et organique. Pour ce concert, ils seront accompagnés d'un live band de 5 artistes qui donnera toute sa puissance au premier album du groupe, Service client.
En mêlant hip-hop, jazz et soul dans un style unique, Sanity réussit à créer une nouvelle forme de rap, qui se distingue par un lyrisme incisif et audacieux, comme en témoigne son premier projet Bruises To Blossoms, sorti fin 2023.
Le Gros tas de zik s'invite sur la scène de Jazz à Vienne pour une grande jam regroupant plusieurs de ses artistes.
Formé aux conservatoires de Lyon et Chambéry, le DJ, bassiste, trompettiste, compositeur et producteur Kuna Maze croise les cultures jazz et clubbing pour inventer des sonorités atmosphériques nimbées de mystère.
Après être déjà venue en tant que vocaliste avec le quartet du pianiste Alfio Origlio, Célia Kameni revient cette fois-ci avec son propre projet, Méduse, une proposition où les vibrations intimes se mêlent à celles du violoncelle, de la guitare à effets ou du piano préparé, pour un jazz nourri de soul moderne, pop, folk, et ambient.
Après deux passages en 1997 et 2005, Madeleine Peyroux revient cette année à Jazz à Vienne, peu de temps après la sortie de son dernier album Let's Walk, un recueil engagé, autobiographique autant que politique et plein d'esprit.
Depuis ses débuts dans les années 1970, Dianne Reeves a côtoyé les plus grands : Herbie Hancock, Freddie Hubbard, Tony Williams... Invitée régulière du festival depuis les années 2000, elle sera une fois de plus sur la scène de Jazz à Vienne.
Trois noms en une soirée pour mettre à l'honneur le jazz vocal, c'est l'objectif de cette soirée qui regroupera l'icône Dianne Reeves, Madeleine Peyroux, qui revient avec Let’s Walk, un album entre folk et jazz, et Célia Kameni en ouverture, avec un univers singulier où jazz, soul et sonorités modernes se rencontrent.
Né avec la volonté de réunir des musiciens portant un amour du groove, de la mélodie et de l'improvisation, Oya entraîne dans un paysage artistique unique et sans frontières, des Caraïbes à l'île de la Réunion, en passant par le Hard Bop des années 1960.
À la croisée des chemins entre jazz vocal et instrumental, Elliavir relie les musiques nordiques et la pop moderne et invite à explorer les paysages de son carnet de voyage sonore, tout droit sortis de l’imaginaire de sa chanteuse et compositrice Lou Rivaille.
Du bebop au Swing en passant par le Blues, le hard bop ou le free funk, Intermed propose un voyage musical à travers de nombreux standards réinterprétés par ses cinq musiciens.
Loin des chapelles et des frontières, Térez Montcalm alterne les reprises décalées et ses propres chansons, flirte avec la soul, fait côtoyer des morceaux improbables, le tout dans un esprit résolument rock et porté par sa voix rocailleuse.
Le plus grand festival de jazz de France est de retour pour une 44e édition ! Pendant six jours, les artistes se succèderont sur les scènes du théâtre antique de Vienne. Détails à venir.
