Bal de clôture de la résidence de la Cie épiderme
Notre avis : Boumons avec la compagnie de Nicolas Hubert pour célébrer la fin de sa résidence échirolloise. Une forme atypique où le public sera invité à reproduire des phrases chorégraphiques. Ça donne envie !
Sous forme de récit collectif, cent spectateurs sont guidés dans la ville, casque audio sur les oreilles, par deux danseuses, un musicien et vingt citoyennes complices. Au détour d'une place, d'une rue ou d'un carrefour, vingt femmes en jaillissent et offrent 40 minutes de poésie chorégraphique et sonore.
Avec ce nouveau projet, l'artiste Jordi Galí continue d'explorer la relation entre le geste et l’objet dans le rapport à l’environnement. « Babel » est une architecture éphémère pour l’espace public, qui se construit en direct sous le regard du spectateur par 25 habitants du 8e arrondissement, coachés pendant trois jours par Jordi Galì.
Dans le square, une femme s’éteint peu à peu et ressent au plus profond d’elle l’urgence de s'échapper. Elle vient trouver refuge dans ses souvenirs : photos, vêtements, écrits... La lumière l'invitera à faire le tri et éclaircir les zones d'ombre, avant de l'accompagner vers d'autres chemins.
À partir de la réalité administrative de l'entretien mené par l'Office Français de Protection des Réfugié(e)s et apatrides pour évaluer une demande d’asile, Nicolas Barry propose un duo de danse-théâtre qui interroge l’absurdité d’un système fondé sur le soupçon et la mise à l’épreuve des récits.
Conçu par la compagnie Acte et une vingtaine de citoyens, ce spectacle en déambulation propose de (re)découvrir le quartier des États-Unis et d'explorer notre capacité d’agir collective.
