1ère partie : Manolo Redondo
Notre avis : C'est une grosse cylindrée qu'on a prise en pleine poire lorsque Rover a débarqué en 2012 avec son physique de troisième ligne, son manteau de deuxième et sa musique de première catégorie celle des Bowie et des grands caméléons pop. C'est un second coup de portière qu'on a encaissé en voyant ce colosse se dépouiller sur scène avec la détermination et l'appétit d'un Chabal à l'affût d'une épaule à démettre. Et c'est un clou qu'il nous enfonce avec Let it Glow, second album de mise en orbite à coups d'engins 70's où le timide popeux errant semble assumer son statut de starman, comme dirait justement Bowie, en cuir et Ray-Ban. « Let it glow », littéralement « laisse briller ». Tout est dit.