Notre avis : Omar Souleyman, c'est un peu le Rachid Taha syrien, qui a su assaisonner la musique traditionnelle de son pays de modernité électronique. Sauf que lui n'a pas été nourri au départ au biberon punk mais au dabke du Proche-Orient qu'il pratiquait pour vivre. En la branchant sur des synthétiseurs et des ordinateurs, Souleyman, qui vit aujourd'hui en exil en Turquie, a transformé la chose en énorme hype musicale prisée par les représentants les plus pointus de la pop mondiale Damon Albarn, Björk, Four Tet... Plus que ça, la recette conçue par l'homme à l'éternel keffieh et à la moustache surplombante est une irrésistible invitation à la transe.