En mélangeant des fils de coton et de cuivre pour les tisser, Sarah Krespin crée des oeuvres tout en volume, époustouflantes d'organisme, rappelant une mer déchaînée ou des falaises érodées.
Notre avis : Les oeuvres textiles de Sarah Krespin semblent avoir été arrachées à leur évolution pour s'exhiber figées pour un instant éternel. Le drapé tourmenté, ininterrompu, matérialise le « pli » deleuzien à travers ses correspondances et ses passages. Les formes, toujours différentes selon les installations, fusionnent vie et finitude, mouvement et stase, ouverture et obstruction, se délivrant de la mère utilité pour suggérer un désoeuvrement actif aux infinies possibilités.