Pour son livre On ne peut plus rien dire... Dans son nouvel ouvrage, Thomas Hochmann analyse la manière dont les mouvements réactionnaires et conservateurs ont accaparé la liberté d’expression pour mieux imposer leurs discours.
Rencontres et Dédicaces : événements à venir
MinaLima
Pour leurs bandes dessinées Pinocchio et Frankenstein. Composé de Miraphora Mina et d'Eduardo Lima, le duo MinaLima est notamment responsable de l’univers graphique des films Harry Potter. Depuis vingt ans, ils ont développé la collection des Classiques illustrés, regorgeant d'illustrations, de découpes en papier et d'animations, dont les dernières sorties aborderont les histoires de Pinocchio et Frankenstein.
Qui finance l'information ?
Animée par Lucie Anizon, directrice du projet Coop-média, et Olivier Legrain, auteur. Au cours de cette table ronde, Lucie Anizon et Olivier Legrain exploreront les modèles économiques de plusieurs médias actuels en présence d’expert·es du sujet, afin d’analyser l’impact concret du volume et de la provenance de ces financements sur leur fonctionnement et leur indépendance éditoriale.
Éric-Emmanuel Schmitt
Pour le cinquième tome de La Traversée des Temps. Lorsque Noam débarque en Gaule, il est émerveillé par le monde celtique et ses druides. Mais bientôt, l'irruption des Romains vient bouleverser l'équilibre des forces. De Spartacus à l'empereur Auguste et son épouse Livie, Noam assiste, perplexe, à l'apparition d'une concentration de pouvoir sans limites. Pendant ce temps, un certain Jésus tient un tout autre discours que celui de Rome, en prônant l'égalité entre tous les hommes.
Camille Besse
Pour sa bande dessinée La mère vénère. Du café du matin au bisou du soir, la mère vénère aborde les questions de la parentalité et de la féminité de manière crue et drôle, en racontant le quotidien d'une mère célibataire avec fureur et tendresse, tout en soulevant plusieurs questions en rapport à l'éducation des enfants dans la société d'aujourd'hui.
Romy Lacombe
Pour son roman Beyond Speed. Elena, endeuillée par la mort de son père qui était une légende de la Formule 1 attend beaucoup de cette nouvelle année à l'université. Mais avec le retour de son ex-petit-ami et sa rencontre avec Alex, le fils du rival historique de son père qui se rêve champion d'automobile, ses plans pourraient bien vaciller.
Imany
Pour son album Women deserve rage. Quatre ans après la sortie de son dernier album, Imany est de retour avec son cinquième album, Women deserve rage, un projet intime et universel né d’un besoin de se réapproprier sa vérité et de renaître libre qu'elle viendra présenter à la Fnac Bellecour.
André Velter et Sophie Nauleau
Pour la revue Kali Yuga. Nouvelle revue artistique portée par Sophie Nauleau et André Velter pour les éditions Hardies, Kali Yuga ressuscite l'esprit de la revue Caravanes, qui s'est arrêtée en 2003. Au fil des pages, photographes, écrivains, poètes, traducteurs, artistes et journalistes se succèdent pour interroger la place fragile du poète dans un monde qui a soif de renouvellement.
Annik Houel
Pour son livre Françoise de Beauvoir et sa fille, Simone. Comment comprendre la relation de Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, et a quel type d’emprise cette dernière a été assujettie ? Pour répondre à cette question, cet ouvrage remonte à la relation que Simone de Beauvoir a eue avec sa mère, Françoise de Beauvoir, pour penser au-delà des critiques éthiques qui lui sont adressées.
Gaëlle Nohant
Pour son roman L'homme sous l'orage. Hiver 1917. Une nuit d'orage, un visiteur demande asile à Isaure, la propriétaire d'un domaine viticole. Avant le conflit, c'était un peintre talentueux reçu au château, désormais c'est un déserteur que la maîtresse de maison renvoie sèchement. Saisie de compassion, Rosalie, la fille d'Isaure, le cache au grenier. Mais avec lui, les périls s'invitent au cœur de la demeure.
Sophie Coste
Pour son livre Gestes de femmes. Dans son nouvel ouvrage, Sophie Coste rend compte, entre poésie et réflexion, de la profondeur des gestes domestiques traditionnellement associés aux femmes : filer, tisser, coudre, laver, balayer, raccommoder, cueillir, porter, nourrir, soigner...
Agnès Desarthe
Pour son roman L'oreille absolue. Plusieurs personnages que rien ne relie au premier regard appartiennent à la même harmonie municipale. Mais une fillette timide promise à un brillant avenir les observe sans qu’ils le sachent. Elle comprend qu’un fil les relie tous et qu’un sort a suspendu les drames individuels pour un temps ; Si ce fil rompt, ils tomberont tous et la musique s’arrêtera.
Bénédicte Muller
Pour son roman graphique La tête sur mes épaules. Martha habite une grande maison avec sept autres enfants et des adultes immenses, dont l’attention descend rarement à hauteur d’enfant. Il n’y a qu'une tête géante qui semble disponible pour jouer : les enfants l’adorent et elle les fascine, même s’il lui arrive d’être effrayante et d’avoir des comportements étranges. Une nuit, la grosse tête écrabouille Martha et la laisse dans une grande confusion. Martha prend alors sur elle et se retrouve prisonnière d’une histoire qui va la couper d’elle et des autres et l’empêcher de grandir.
Michèle Nevert et Maryse Vuillermet
Pour leurs livres L'envolé et Lapiaz. Toutes deux publiées aux éditions du Rouergue, Michèle Nevert et Maryse Vuillermet sont invitées à la librairie Esperluette pour leurs livres respectifs L'envolé, racontant la relation de l'autrice avec l'histoire de son frère décédé à neuf ans, et Lapiaz, l'histoire d'un jeune couple se nouant d'amitié avec ses nouveaux voisins, une famille d'agriculteurs, après avoir déménagé à la campagne.
Léonor de Récondo
Pour son roman Marcher dans tes pas. La vie d'Enriqueta bascule le 18 août 1936, quand elle doit fuir la maison familiale en quelques minutes alors qu'elle est menacée par les franquistes. Quarante ans plus tard, sa petite-fille, Léonor, naît française. Pourtant, lorsqu'une loi espagnole permet aux descendants d'exilés politiques d'obtenir la nationalité perdue, elle décide de la demander.
Hélène Frappat
Pour son livre Nerona. Au cœur de l’Europe, Nerona, une dictatrice déchaînée, qui exige d’être appelée “le Prince”, règne sur sa nation à coups de décrets. Paranoïaque, autoritaire, climatosceptique, égérie de l’efficacité gouvernementale et pourfendeuse de toutes les « déviances », la fondatrice du feu (Force, Énergie, Union) a tout pour plaire. La preuve : le peuple l’a portée au pouvoir.
Anne Alombert
Pour son livre De la bêtise artificielle. Après le très remarqué Schizophrénie numérique, Anne Alombert est de retour avec un nouvel ouvrage, se penchant cette fois-ci sur l'apparition de l'écriture alphabétique pour comprendre les enjeux des nouvelles machines d'écriture numériques, de l'élimination des singularités à la délégation de l’expression en passant par la défiance généralisée.
Brune Chocolat
Pour son livre À la table de Brune Chocolat. Léa Doctrinal, plus connue sur les réseaux sociaux sous le nom de Brune Chocolat, débarque avec un livre de recettes inspirées du mouvement slow life, prenant le temps de vivre en ne gardant que l'essentiel.
Richard Monvoisin
Pour son livre Peut-on déjouer les fake news ? Docteur en didactique des sciences, Richard Monvoisin propose dans son nouvel ouvrage des outils concrets pour aiguiser notre esprit critique, faire preuve de discernement et comprendre la fabrication derrière les discours manipulateurs à l'heure des réseaux sociaux et du flux continu des informations.
Basile de Bure
Pour son livre La justice est-elle la même pour tous ? Depuis 2016, Basile de Bure intervient auprès de jeunes adultes condamnés à une peine de travail d’intérêt général ou en détention. Dans son dernier ouvrage, il les interroge pour mieux comprendre leurs points communs, et ainsi pointer les dysfonctionnements d’un système judiciaire inégalitaire qui peine à se remettre en question.
Stéphane Frioux
Pour le livre Une histoire environnementale de la France. Les natures de la République (1870-1940). Dans cet ouvrage collectif signé par lui-même et quatre autres auteurs, Stéphane Frioux propose une relecture de l’histoire au prisme de l’environnement et explore comment, au sein de la Troisième République, les notions de progrès et de productivisme ont cohabité avec un rapport singulier à la nature, à mobiliser ou à soigner.
Marie Semelin
Pour son roman Les Certitudes. En 2020, Anna emménage en colocation avec une femme de 75 ans. À son décès, quatre ans plus tard, la jeune femme décide de partir sur les traces de son amie de cœur pour mieux la comprendre, un périple qui la mènera de Tel-Aviv à Jérusalem en passant par Ramallah. Sur son chemin, la réalité s'avèrera plus complexe au fil des découvertes.
Ariana Sforzini
Pour son roman Les Hermaphrodites de Michel Foucault, dont elle a écrit la préface. En 1978, le philosophe Michel Foucault annonce un volume de son Histoire de la sexualité « consacré aux hermaphrodites ». Avec la réorientation de son enquête vers l’Antiquité, il y a renoncé, laissant dans ses archives ce manuscrit. À partir de procès échelonnés entre les XVIe et XVIIIe siècles, il met en lumière le passage d’un régime juridique attribuant un « sexe de décision », à un régime de véridiction stipulant que chaque individu a un seul et « vrai » sexe, qu’il revient à la science médicale de déterminer. C’est aussi le seul écrit dans lequel il élabore la distinction entre sexe anatomique et sexualité.
Dan Geiselhart
Pour la revue Climax. Centrée autour de la question environnementale et du réchauffement climatique, la revue Climax aborde ces sujets avec humour et impertinence dans un fanzine de 116 pages tous les trois mois et dans une newsletter toutes les semaines. Son co-créateur, Dan Geiselhart, est invité par la Villa Gillet pour parler de ce projet.
Nicole Gonthier
Pour son ouvrage Caluire et la Croix-Rousse au temps de Pierre Rivière. Nicole Gonthier fera découvrir l'histoire de la création de Caluire et de la Croix-Rousse à travers celle de son ancêtre Pierre Rivière.
Witi Ihimaera et Larissa Behrendt
Pour leurs romans et Brittany. La librairie la Virevolte accueille l'auteur maori Witi Ihimaera pour son roman Le Pacte des baleines, mêlant les mythes créateurs polynésiens à un grand voyage de pirogues traditionnelles, et l'autrice australienne Larissa Behrendt pour Brittany, une aventure dans les souvenirs troubles d’une jeune aborigène.
Nathacha Appanah
Pour son livre La Nuit au cœur. Dans son nouvel ouvrage, Nathacha Appanah entrelace trois histoires de femmes victimes de la violence de leur compagnon. Sur le fil entre force et humilité, Nathacha Appanah scrute l’énigme du féminicide conjugal, quand la nuit noire prend la place de l’amour.
Guillaume Poix
Pour son roman Perpétuité. 18h45, une maison d`arrêt du sud de la France. Pierre, Houda, Laurent, Maëva et d'autres surveillants prennent leur service de nuit. Captifs d`une routine qui menace à chaque instant de déraper, ces agents de la pénitentiaire vont traverser ensemble une série d`incidents plus éprouvants qu'à l'ordinaire.
Nicole Mersey Ortega
Pour son livre Même le froid tremble. Dans un pays qui n’aime pas les femmes, trois jeunes filles prennent la route pour se rendre à la fête de la Vierge noire, 1 600 kilomètres au nord de la favela où elles ont grandi. Entre Santiago du Chili et le village d’Iquique, elles vont croiser des policiers véreux, les fantômes des victimes de Pinochet, des routiers menaçants, une Dame blanche, des prostituées sorcières, des voyous généreux, un serial killer, des pères en deuil et des mères qui ne pardonneront jamais.
Paul Gasnier
Pour son roman La collision. En 2012, en plein centre-ville de Lyon, une femme décède brutalement, percutée par un jeune garçon en motocross faisant du rodéo urbain à 80 km/h. Dix ans plus tard, son fils, toujours hanté par le drame, est devenu journaliste. Il décide de se replonger dans la complexité de cet accident, et de se lancer sur les traces du motard pour comprendre d’où il vient, quel a été son parcours et comment un tel évènement a été rendu possible.

