Ton meilleur souvenir de soirée?Sandy : Je pense à un concert... Celui de Ben Harper à la Halle hier soir (le 18 octobre, NdlR). À un moment il a posé son micro pour chanter a capella un peu de gospel, c'était terriblement émouvant, alors même que j'étais à l'extrême bout de la salle. Sans accompagnement musical ni micro, j'ai trouvé ça très beau.Ton pire souvenir de soirée ?Il n'y en a pas parce que généralement, je pars. Sinon je dirais les soirées où tu triches et tu es en représentation. À moins que le décalage te fasse rire, mais je parle de celles où tu es en désaccord avec toi-même et avec ton éthique. Une soirée avec des cons, des racistes, des gens qui me gonflent en bref.Comment définis-tu ta clientèle?Elle est estudiantine, principalement. Ce sont des gens qui sont à la fac, ça peut être assez jeune le week-end, 18-19 ans. En gros ça peut aller jusqu'à 27 ans.Quelle musique passes-tu et qu'écoutes-tu?C'est du rock principalement, des Pixies à Radiohead, en passant par Placebo, un peu de métal et de punk aussi. On part dans les années 70 et on diffuse ce qui se fait de plus énergique en pop rock en ce moment. Ce sont aussi des choses que l'on n'entend pas encore forcément en France. Tous les mercredis, on fait des jam sessions... Personnellement je peux tout à fait me réveiller avec Abba pour me mettre la pêche, sinon j'adore Noir Désir, j'étais au concert d'Archive au Transbordeur: j'aime le bon rock qui tue mais aussi le trip-hop.Qu'aurais-tu fait dans une autre vie?J'ai déjà eu pas mal d'autres vies... En fait je suis psy de métier, d'ailleurs c'est assez révélateur dans ce que je fais au Sham, je ne tombe pas dans la psychologie de comptoir, mais j'ai souvent ce rôle de confidente et de bonne copine. Sinon j'aurais aimé faire des choses en régie son et lumière, pour accompagner des artistes sur les concerts. Mon beau-père était bassiste de Charlélie Couture, alors le monde du spectacle, je le connais un peu.