Gentyment chiant
Drôle de spectacle que La Fin des terres de Philippe Genty la semaine dernière aux Célestins. Un arsenal technique incontestable, quelques prouesses visuelles (le gigantisme d'une main, une libellule mécanique), mais au finale des personnages-marionnettes qui se meuvent plus qu'ils nous émeuvent. Chaque tableau symétrique semble tout droit sorti de l'imagination d'une palette graphique, composant un paysage à deux dimensions qui ne trouvent jamais d'incarnation (pas de dialogues et des mouvements presque aussi mécaniques que la musique au mètre, omniprésente). Dommage.