Concerts à l'improviste
Musique / Hébergés par le label SK records, pas encore aussi reconnus que leurs camarades de Doppler, Kabu Ki Buddah a pourtant su se faire remarquer par quelques disques bien sentis, et une fière volonté de ne ressembler à rien ni à personne. Passablement agitée, leur musique emprunte autant à l'énergie du punk qu'aux délires caractérisés de certains performers américains (Bobby Conn, par exemple). Pas de linéarité dans leurs morceaux, mais un humour bien secoué, des éruptions vocales, une avalanche d'instrumentations incongrues... Un bric-à-brac jouissif à découvrir vendredi 11 mars sur la scène du Ninkasi Kao . Expérimentations et improvisations seront aussi au programme de la nouvelle édition d'À Vaulx jazz au Centre Culturel Charlie Chaplin. Par exemple à travers les ciné-concerts de Louis Sclavis et Marc Perrone qui ont choisi en guise de supports cinématographiques À propos de Nice de Jean Vigo, quatre courts-métrages d'animation contemporains signés Romain Descours et Antoine Chambaud et enfin Dans la nuit, moyen-métrage étonnant et unique contribution en tant que metteur en scène de l'acteur Charles Vanel (le mardi 15 mars). Improvisations encore avec la prestation très attendue de Joey Baron le jeudi 17 mars : "Killer Joey", pour les intimes, a fait de la batterie son instrument de prédilection, l'imposant auprès des plus grands noms de la scène underground new-yorkaise (John Zorn au sein de Naked City puis du Masala Quartet, Bill Frisell, Laurie Anderson), jusqu'à importer ses rythmiques sur un des plus grands albums récents de Bowie (Outside). Le festival se terminera par un hommage à l'immense Robert Wyatt, figure mythique et inclassable (folk ? jazz ?) dont la musique sera interprétée ce soir-là (samedi 19 mars) par un collectif baptisé Dondestan ! CCKabu Ki BuddahAu Ninkasi KaoVendredi 11 marsA Vaulx JazzAu Centre Culturel Charlie ChaplinDu 12 au 19 mars