Chaud le cas Kao
Musique / Dans un contexte déjà alarmant pour les musiques actuelles, le Ninkasi Kao et l'association Kao Connection, au pied du mur financier, viennent de lancer un signal de détresse à leurs spectateurs et à la Ville de Lyon.Antoine Allegre

Pour pallier cette situation d'une extrême fragilité et en attendant un mouvement financier des pouvoirs publics, l'association Kao Connection a contracté un prêt sur cinq ans auprès du CNV (Centre National des Variétés, de la chanson et du jazz) remboursable à compter de juillet 2009. Autre source de revenu non négligeable en cette période de crise, la Kao Connection est depuis le 1er janvier le baileur du Kao, qu'elle sous-loue à l'occasion afin d'organiser des soirées étudiantes ou des concerts venant de promoteurs privés. Là encore, cela permet de garder la tête hors de l'eau, pas de mener à bien le projet culturel désiré par l'association. Et Jean-Marie Pottier de conclure : "Cela fait un an qu'on alarme l'opinion publique de notre situation. Si dès le début du mois de juillet et la première échéance des remboursements du prêt, la situation de la Kao Connection n'évolue pas, on deviendra une salle vide". Un texte et une pétition de soutien circulent sur le net via le site ninkasi.fr.