Murat en son Palais
Temps fort des Musicales du Palais, Jean-Louis Murat investit le Palais Idéal du célèbre facteur de Hauterives où les univers de ces deux artisans stakhanovistes devraient communier à merveille. SD

Depuis Mustango en 1999, Murat écrit, compose et publie un album par an, parfois davantage, au moyen des états d'âme qu'il ramasse lui aussi en tournée, ou chez lui dans son massif d'Auvergne. Non pas artiste mais artisan, s'attelant à la tâche chaque jour que Dieu fait, au saut du lit, quand d'autre se contentent péniblement du minimum syndical au rythme d'un album tous les 3, 5, parfois 10 ans. Ce concert très attendu sera, du moins pour cette saison, le dernier de Murat seul sur scène. En septembre, JLM remettra sans doute le couvert suite à la sortie de son prochain album prévu pour la rentrée. Dix ans après Tucson (Arizona) pour Mustango, Murat, homme d'atmosphère que les lieux inspirent, est cette fois allé puiser sa matière musicale en la mythique Nashville (Tennessee), matrice du rock n'roll. C'est là qu'œuvrèrent d'autres pionniers aussi illuminés que le facteur de Hauterives, des gars de la terre, issus des basses besognes, qui auraient pu glisser dans un hymne rock ces vers de Ferdinand Cheval écrits en 1905 : « Fils de paysan, je veux vivre et mourir pour prouver que dans ma catégorie il y a aussi des hommes de génie et d'énergie » Jean-Louis MuratLe 25 Juillet
Au Palais Idéal du Facteur Cheval (Hauterives)