À trente ans, Léopoldine Roux ne révolutionne pas l'histoire de l'art mais propose aux Échanges Culturels Bullukian (jusqu'au 1er août) une exposition acidulée et sympathique. «Pop-minimaliste», précise l'artiste. On y découvre des coulées de résine sur des toiles blanches, des cubes de couleurs vives disséminés dans le jardin de la Fondation ou encore quelques expansions rose bonbon «bavant» de rebords de fenêtres... Mais à tout cela, nous préférons quelques œuvres plus «méchantes» comme ses «Color suicides» (des dessins de personnalités avec une tête réduite à une tâche de couleur), ou son petit bonhomme à la tête ovoïde et rose, dont une valve sur le côté semble indiquer la possible disparition...