Impromptu mais promptement

Lundi 21 mars 2011

Photo : Philippe Jacq, Singing I, I youpee youpee I, 2008

En plein mois de mars, il est largement temps de faire un petit point sur le cycle des Impromptus proposé par le Centre d'Art Bastille. Comme chaque année, plusieurs expositions se succèdent sans se ressembler dans les grottes du CAB, tout là-haut à la Bastille. Un format exceptionnellement court (ne dépassant pas les deux semaines), qui a d'abord permis au Collectif coin de monter une exposition collective au discours légèrement anti-alarmiste, de très bonne tenue et dont nous avions largement vanté les mérites début février (article disponible sur notre site). Puis qui a offert à Roman Scrittori l'occasion de montrer son travail, et seulement son travail - un soutien à ce diplômé de l'Ecole supérieure d'art de Grenoble relevant ainsi en quelque sorte d'une politique intéressante d'aide locale (problématique que nous évoquions en janvier dans notre Panorama). Pour le dernier volet de cette session, carte blanche a été laissée à des étudiants des universités de Grenoble. Sur la base d'un partenariat avec la section culture de Grenoble Universités survivant là à sa troisième année d'existence, le CAB expose les fruits d'un atelier de commissariat d'exposition, et ce dans le cadre de la Semaine à l'envers de ce même GU (dont on a également déjà parlé). Une expo qui ne s'est pas trop encombrée du thème mais traite des « armes silencieuses », celles, insidieuses, dont les traces sont plus psychologiques que physiques, celles qui agissent sur les consciences des peuples et des individus : propagande, manipulation... De quoi clore ce cycle dans la contestation, on apprécie. LGImpromptus (3)
Les Armes silencieuses
Jusqu'au 27 mars au Centre d'Art Bastille (CAB)