Ville Morte, un agenda culturel à la marge
Ville Morte. Comme ça c'est dit, mais comment ? Y voir à la fois un constat et une antiphrase. Celle d'une ville où il est de plus en plus compliqué de faire vivre le tissu des salles de 15 à 300 places et donc d'y dénicher des concerts joués sous le manteau et à la communication ravitaillée par les corbeaux dans le contexte fameux dit "des nuisances sonores" (Sonic menacé de fermeture, feuilleton Grrrnd Zero).
D'où donc Ville Morte, site Internet, agenda culturel mensuel arty et gratuit (un illustrateur est mis à contribution chaque mois) menés par une poignée d'activistes musicaux, organisateurs de concerts DIY pour la plupart, associations et artistes indépendants.
Pour financer ses activités et aller plus loin, c'est-à -dire reposer la question des "nuisances" évoquées plus haut, en ce 9 janvier, jour symbolique de reprise des hostilités au Kraspek (des amis), ce «Guide de survie contre-culturel en milieu cruel» organise une après-midi/soirée de soutien (tout dépend de l'heure à laquelle on se lève) à De l'Autre Côté du Pont avec animations (karaoké, reprises unplugged, tombola...), table ronde (avec des représentants du Sonic, de l'Épicerie Moderne, de la Tannerie de Bourg-en-Bresse...) et nourriture vegan. Signe que même avec les meilleurs intentions du monde, personne n'est parfait. Mais on peut sans doute amener son sandwich.
