"Nola Circus" : copie carbone

Mardi 27 septembre 2016

Un film de Luc Annest (Fr-E-U, 1h25) avec Jessica Morali, Martin Bradford, Kamille McCuin...

Photo : © DR

Lorsque l'on s'inspire du Spike Lee militant (époque Nola Darling / Do The Right Thing / Jungle Fever) et du bavard Tarantino (période Pulp Fiction / Jackie Brown), on n'affiche pas d'emblée une originalité ébouriffante. Mais Luc Annest se moque sans doute d'être reconnu pour son imagination : fabriquer une copie pâlichonne de ses devanciers - un "hommage", sans doute - semble le satisfaire.

Si son histoire ubuesque de coiffeur érudit vivant une passion cachée avec une bombe sensuelle - loin des yeux de son demi-frère maladivement jaloux et furieusement violent - dans une Nouvelle-Orléans parodique peuplée de pieds-nickelés ne lésinant pas sur les grimaces ahuries, sent le réchauffé, au moins peut-il se prévaloir d'une force de persuasion peu commune.

Ou d'une expertise absolue dans le domaine de la défiscalisation : il a en effet convaincu une tripotée de sportifs de haut niveau (Bacary Sagna, Louis Saha, Nicolas Batum, Boris Diaw...) de coproduire son film. Du fait de l'abondance de gros mots, flingues et p'tites pépées, ce n'est pas déplaisant à regarder. Un peu comme une exposition de copies de tableaux.

Les 7 Mercenaires

sortie nationale : Mercredi 28 septembre 2016
De Antoine Fuqua (ÉU, 2h13) avec Denzel Washington, Chris Pratt...

L’industriel Bartholomew Bogue règne en maître sur la petite ville de Rose Creek. Pour mettre fin au despotisme de l’homme d’affaires, les habitants, désespérés, engagent sept hors-la-loi, chasseurs de primes, joueurs et tueurs à gages – Sam Chisolm, Josh Farraday, Goodnight Robicheaux, Jack Horne, Billy Rocks, Vasquez, et Red Harvest. Alors qu’ils se préparent pour ce qui s’annonce comme une confrontation sans pitié, ces sept mercenaires prennent conscience qu’ils se battent pour bien autre chose que l’argent…