Eté 93 : Convalescence d'enfance

Vendredi 11 août 2017

de Carla Simon Pipó (Esp., 1h34) avec Laia Artigas, Paula Blanco, Bruna Cusí... (19 juillet)

Photo : © Pyramide Distribution

Barcelone, 1993. Sa mère morte du sida, la petite Frida est confiée à son oncle et sa tante. Enfant butée à l'œil sec, elle a du mal a accepter cette situation, ainsi que de se retrouver désormais grande sœur de sa cousine de 3 ans...

Inspirée de l'histoire intime de la réalisatrice, cette chronique d'un été cathartique laisse un sentiment impressionniste : ces bribes de choses justes sur l'enfance, traitées avec une infinie délicatesse et intelligence - en particulier dans le comportement ambigu de la gamine vis-à-vis de son entourage - qui donnent une sensation d'unité mal structurée.

Le film suit pour ligne directrice une belle idée : le cheminement du deuil, qui passe de l'inaccomplissement à sa résolution tardive, lorsque Frida réalise inconsciemment qu'elle est enfin à l'abri dans une famille stable et aimante. Dommage qu'il soit parasité par de petites mais dispensables facilités scénaristiques visant à surdramatiser artificiellement le récit. Ce sont sans doute ces ressorts trop prévisibles qui dénaturent la spontanéité globale, sans trop endommager le film : il reste la valeur du témoignage sur cette époque et le jeu des petites interprètes.

Été 93

sortie nationale : Mercredi 19 juillet 2017
De Carla Simon Pipó (Esp, 1h34) avec Laia Artigas, Paula Blanco...

Suite à la mort de ses parents, Frida, 6 ans, quitte Barcelone et part vivre à la campagne chez son oncle et sa tante et leur petite fille de 3 ans. Le temps d'un été, l'été 93, Frida apprendra à accepter son chagrin, et ses parents adoptifs apprendront à l'aimer comme leur propre fille.