"Capitaine Morten et la Reine des araignées" : voiles et toile

Lundi 16 juillet 2018

de Kaspar Jancis (Est-Irl-GB-Bel, 1h15) animation

Photo : Septième Factory

En pension chez la cruelle Annabelle, Morten espère le retour du bateau de son père, La Salamandre, dont le fourbe Stinger veut s'emparer. Las, un apprenti magicien rapetisse Morten et le propulse au royaume des insectes. Petit par la taille, le garçon reste immensément courageux...

Héritiers d'une grande tradition du stop motion, les studios estoniens Nukufilm signent avec Capitaine Morten leur grande entrée dans le circuit des longs-métrages, sans renoncer ni à l'inspiration ni à l'esprit caractéristiques de l'animation des anciens pays "frères". Comme chez les maîtres tchèques ou russes, et même si l'histoire emprunte des sentiers fantaisistes, la marionnette conserve ici une certaine austérité dans sa forme -austérité que l'on retrouve dans certaines aspérités du récit : ici, Annabelle est cruelle et l'araignée (son double miniature) mange en beignets ses victimes.

À une époque encourageant les histoires émollientes, il est peu banal de voir un conte osant réactualiser la figure de l'ogre et de la marâtre ! Qu'on se rassure cependant : cela se termine bien pour les gentils, évidemment.

Sortie le 15 août

Capitaine Morten et la reine des araignées

sortie nationale : Mercredi 15 août 2018
De Kaspar Jancis (Est, Irl, Bel, 1h15)

Morten rêve de prendre le large à bord de La Salamandre, avec son père le Capitaine Vicks, mais il doit rester à terre chez l'autoritaire Annabelle. Avec son complice Stinger, Annabelle veut s'emparer du bateau de son père, persuadée qu'il cache un trésor de pirates. Pour déjouer leurs plans, Morten va être entraîné dans une aventure fantastique. Réduit à la taille d'un insecte par un magicien farfelu, c'est dans le monde de la Reine des araignées qu'il va devoir conquérir ses galons de capitaine.