De l'amour, de la lutte, de la danse

Lundi 10 septembre 2018

Photo : © Diaphana Distribution

Avant-Premières /

Attention, embouteillage d'avant-premières à prévoir dans toutes les salles lyonnaises ! Rien de très étonnant, en vérité : le mois d'octobre étant surchargé de sorties, les films tentent fort logiquement d'exister auprès des spectateurs le plus en amont possible... Voilà pourquoi chaque cinéma multiplie les soirées exceptionnelles en présence d'équipes.

Ainsi, après sa semaine de la comédie, l'UGC Confluence fait place aux sentiments en recevant Cédric Anger, le réalisateur du polar dans le milieux du X des années 1980 L'Amour est une fête (vendredi 14 septembre à 20h) puis Michel Blanc et William Lebghil pour Voyez comme on danse (lundi 17 à 20h), suite de Embrassez qui vous voudrez.

Au Cinéma Lumière Terreaux, Debra Granik accompagnera Leave no trace (mercredi 12 à 21h) tandis que Guillaume Senez viendra avec Romain Duris pour Nos batailles (mercredi 19 à 19h30) - deux films qui figuraient dans les sections parallèles du dernier festival de Cannes.

Enfin, du côté du Comœdia, on propose de repenser le rapport à l'argent (et à la société) avec Jour de Paye ! Vers un revenu universel (lundi 17 à 20h) grâce à un débat, et de poursuivre la programmation en résonance avec la Biennale de la Danse par la découverte de la Caméra d'Or, Girl, en compagnie de son réalisateur, Lukas Dont (mercredi 19 à 20h). Bref, autant mettre entre parenthèse votre vie sociale vespérale pour les sept prochains jours. Non, disons, les sept prochaines semaines...

Voyez comme on danse

sortie nationale : Mercredi 10 octobre 2018
De Michel Blanc (Fr, 1h28) avec Karin Viard, Carole Bouquet...

Voyez comme ils dansent… Julien sent comme une présence hostile derrière lui en permanence. Alex, son fils apprend qu’Eva, lycéenne de 17 ans a oublié de le prévenir qu’il allait être père. La mère d’Eva, Véro, dans une sale passe depuis sa naissance pense qu’elle va être obligée d’arracher le sac des vieilles pour nourrir le futur enfant. Elizabeth, dont le mari Bertrand s’est volatilisé, voit sa maison dévastée par une perquisition. Lucie exaspérée par les délires paranos de Julien, son mari, est au bord du burn out conjugal. Serena, la maîtresse de Julien sent qu’il lui ment. Julien ne sent pas que Serena lui ment aussi. Loïc, fils ainé de Véro, seul élément stable de la bande ne l’est pas tant que ça. Sans oublier un absent toujours très présent…

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