La visite de l'ACID ? C'est la base

Mardi 2 octobre 2018

Photo : © DR

Comme toutes les années, l'Association pour le cinéma indépendant et sa diffusion (plus connu sous le piquant acronyme d'ACID) entreprend dans la foulée du festival de Cannes, où elle promeut une sélection d'œuvres par essence atypiques et fragiles, sa reprise dans quelques villes à haut potentiel cinéphilique. L'étape lyonnaise se déroule traditionnellement au Comœdia le temps d'un week-end, où l'intégrale des neuf longs-métrages défendus est projetée. Pour donner un coup de pouce supplémentaire à ces œuvres, dont la sortie est parfois tardive (voire pas encore programmée), certaines séances sont agrémentées de rencontres avec les réalisateurs.

Telle la soirée inaugurale, vendredi 5 octobre à 20h autour de Dans la terrible jungle de Caroline Capelle et Ombline Ley, où la première sera présente pour échanger sur ce documentaire tourné à la Pépinière, un IME où des adolescents effectuent de nombreux ateliers artistiques - on y découvre une musicienne née assez fascinante. Le lendemain matin, le Grand Prix de Deauville Thunder Road de Jim Cummings sur les écrans depuis le 12 septembre, ouvrira le ban suivi par L'Amour debout de Michaël Dacheux, Un Violent désir de bonheur (présenté par le réalisateur Clément Schneider) et Cassandro the Exotico ! de Marie Losier.

Enfin, dimanche 7, Seule à mon mariage de Marta Bergman entamera une journée dans laquelle Il se passe quelque chose (comme le promet la réalisatrice Anne Alix) : au moins la projection de Bad Bad Winter de Olga Korotko et la venue Hanna Ladoul & Marco La Via pour échanger autour de leur film Nous, les coyotes... dont on espère qu'il n'est pas autobiographique. Bref, impossible de passer un week-end neutre.

ACID
Au cinéma Comœdia du vendredi 5 au dimanche 7 octobre

Dans la terrible jungle

sortie nationale : Mercredi 13 février 2019
De Caroline Capelle, Ombline Ley (Fr, 1h21) avec Ophélie Lefebvre, Léa Lenoir...

Sur le grand domaine arboré de l'Institut médico-éducatif la Pépinière, dans le Nord-Pas-de-Calais, une dizaine d'adolescents, insoumis, francs et spontanés se prêtent au jeu de la mise en scène et du cinéma. Terrain d'expérimentations musicales, poétiques, amoureuses et philosophiques, le centre prend alors un caractère d'exutoire, devenant lieu de confidences et également révélateur d'un tiraillement perpétuel entre deux mondes : l'extra-ordinaire et la quête de la normalité.